Douceur, vent et plaisir

   Un samedi qui n’avait rien à voir avec celui de la semaine dernière. Mais avec un ciel qui incitait quand même à rouler.

   Cet après-midi était un peu venteux, assez couvert (du moins au début), mais les T° étaient bien douces.

   Mon parcours du jour n’avait pas d’objectif précis, hormis le fait que je voulais aller du côté de la Ferme de Mentarah et pour la suite, je verrais au fur et à mesure. Des bornes et de la bosse.

la D+ s'accumule !

   

   Dès les premiers km, j’ai eu vite fait de prendre de la D+ mais en allant en direction du Sud-Est, je savais à quoi m’attendre. Ça a commencé par les bosses le long de la RN44 puis après avoir longé le haut des Malandaux, je suis reparti vers la Chaussée sur Marne. Je passerai à côté d’une lisière qui arrive à la grosse grimpette (12-13%) sur le côté droit du Bois de la Côte Huart (le lieu porte bien son nom).

   Ensuite, j’ai tiré "tout droit" sur une bonne distance mais encore avec des bosses, pour ensuite rejoindre le chemin qui coupe celui de la Ferme de Mandre. 

Oups !

   J’ai traversé et descendu le Bois de la Côme Michault sur une piste propre (raide), juste couverte de feuilles mortes. J’ai raté le chemin d’avoir regardé trop longtemps un rapace qui tournait au-dessus de moi (j'ai raté la bifurcation et tourné au mauvais endroit). Ça m’a "coûté" 2 km de plus !!

                                                  

   Puis j’ai repris de la montée avant de descendre vers la Ferme de Mentarah. J’ai suivi la lisière de sapins (long faux-plat montant) par le chemin qui fini sur l’alignement des éoliennes des 4 Chemins. 

la ligne d'éoliennes des 4 Chemins

  

 Je suis passé au milieu d’elles, mais comme ça aurait été un peu bête de rester sur le chemin en craie, j’ai fait une variante (sur chemin en herbe par le lieu-dit "l’Homme Mort") pour me retrouver, au final, à reprendre, bien plus loin, le chemin en craie que j’avais évité. 

   Ensuite, descente vers St Jean sur Moivre. Je traverse la Route Départementale pour me diriger "en face" à proximité de la grande carrière de St Jean, au lieu dit "les Cugnots Triboulot". Avec encore quelques montées ! 

   Lorsque j’ai pris sur ma gauche pour arriver au marronnier (qui fait triste mine, sans feuilles, déjà) du Puits de la Madeleine, j’avais le vent de face, ça a tout de suite calmé les jambes ! Mais bon, j’avais déjà bien profité d’une bonne distance avec un vent en majorité favorable.

    Du coup, la dernière partie de ma sortie se fera avec "vent debout", mais avec, cependant, moins de côtes. Je traverserai la route Marson/Courtisols, puis celle de Marson/Châlons pour arriver à la carrière de St Germain où j'ai fait une petite pause ravito.

   Je me retrouverai ensuite au rond-point de St Germain sur la RN44. Traversée par les arrières du village (passerelles sur la Moivre, chemin de halage) puis entre St Germain et Vésigneul, après un peu de goudron je remonterai le long de la Nationale. Pogny était en vue. 

Derniers km sous un ciel bleu

   Comme il me restait encore un peu de jus dans les jambes, j’ai bifurqué dans la 1° rue à gauche pour aller chercher ma dernière montée le long de la RN avant le pont qui mène à la pisciculture.

   J’étais bien en arrivant à la maison. J’ai pris un plaisir certain à faire cette sortie, surtout qu’au bout d’une heure et demie, le temps couvert s’est dégagé pour laisser place à un temps presque sans nuage et un ciel bleu avec un beau soleil. D’ailleurs, si sur les premiers km, le thermomètre avait du mal à franchir les 18° avec les nuages et le vent (j’étais content d’avoir les manchettes légères), sur les derniers, j’ai frisé les 21°. Un temps qui permettait de rouler avec le sourire. Malgré tout, les pluies de la semaine ont laissé des traces sur certains chemins, très collants, mais pas trop glissants, peut-être grâce à mes pneus neufs, que j’ai changé suite à mon problème au Randuro de la Semoy. (belle entaille à l’arrière) Et puis les Schwalbe avaient déjà fait leur temps (usure très, voire trop rapide : à peine 1700 km avec). Sur les conseils de mon ami NiKoC, je suis revenu à du Maxxis (Ardent devant et CrossMark derrière). Ça a bien débourré là où ça collait et le VTT ne naviguait pas sur les chemins gras. Au final, je ne rentre pas très sale et le Haibike non plus.

   Pas beaucoup de gibier aujourd’hui : 8 perdrix et un faisan dans un champ de moutarde. J’étais impressionné des hectares de champs tout jaune de moutarde qui ont été semés cette année. J’avais très souvent son odeur dans le nez (comme la semaine dernière).

   J’ai donc encore bien profité de cet après-midi très agréable, puisque j’ai fait :

                                 50,35 km, j’ai passé 2h50 sur mon VTT et j’ai fait une bonne D+ de 580 m.

   Bah, je me dis que tant que l’envie est là et que la forme physique suit, j’aurais tord de laisser le VTT au sous-sol !

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RV(tt) -- le 12 octobre 2014