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mercredi 31 juillet 2019

Parcours usant avec un vent soutenu


  Je profite de ma dernière semaine de vacances pour faire du VTT. Il n’aura pas fait trop chaud, le soleil s’est trouvé parfois caché par les nuages mais j’ai dû composer avec un fort vent orienté W-SW. Il va m’user quand je l’aurai de face mais aussi en 3/4 avant gauche. Par contre, j’ai apprécié les passages quand je l’avais dans le dos avec parfois l’impression d’avoir une main qui me poussait un peu.



  Je pars par les pâtures jusqu’à Togny, puis Vitry la Ville avant de contourner le Mt Crapaud. Je me retrouverai ensuite au milieu des éoliennes de Songy avant de descendre sur Pringy. 


  Je traverse la voie ferrée, la Guenelle, je longe l’ancienne casse de camions de Soulanges et j’irai faire un "water stop" au point d’eau du cimetière de Soulanges pour compléter mes deux gourdes, déjà bien entamées. 





  Ensuite, je vais m’attaquer à la remontée du Vallon de Bel Air qui finit le long de la RN44. Je chercherai le point de passage le plus aisé pour la traverser. Ce sera au niveau de la route de Soulanges. Direction St Amand s/ Fion via "pas le chemin le plus court" ! Je prends par les arrières du village pour revenir vers le cimetière de Coulvagny et de récupérer alors le GR14 que je suivrai jusqu’au Moulin de la Chaussée où je ferai une pause goûter. Je prendrai les chemins proches de la Nationale derrière le village.




 Je la traverse par le dessus puis je passerai devant l’élevage avicole avant de descendre vers le pont d’Omey. Après avoir coupé par le village, je finirai mon parcours par le chemin de halage.
                         

  J’étais bien content de descendre de mon VTT une fois rentré car avec ce vent qui aura été présent tout l’après-midi, j’avais ma dose de pédalage pour la journée.
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RV(tt) - le 31 juillet 2019

    

lundi 29 juillet 2019

Reprise locale

  Rentrés depuis Samedi de nos vacances dans la Drôme, ce Lundi je me suis remis en selle pour un parcours de reprise dans mon secteur.


"Un peu" de bosses !!!
  Le soleil et la chaleur sont déjà revenus. Un petit vent de Sud m’accompagnera sur une partie de ma sortie.


  En me mettant en route, je n’avais pas d’idée arrêtée sur le circuit que j’allais faire et au fur et à mesure des kms, je savais ce que je voulais faire.


  Je dépasse le massif des Mothées puis je vais enchaîner la zone de montées-descentes  du côté de la Chaussée sur Marne jusqu’au-dessus des éoliennes d’ Aulnay l’Aitre. 


  Je passerai le bois du Rû de Coulvagny avant de compléter (par précaution) mes deux gourdes. Du coup, je consommerai environ 1,5 litres.

Vue depuis les abords des bois du Rû (éoliennes de la vallée Gentillesse)
  J’irai chercher ensuite la ligne d’éoliennes au-dessus de Lisse en Champagne. Suite aux grosses chaleurs, j’ai pu constater les parcelles moissonnées qui avaient récemment brûlé. Ca sentait encore le cramé. Il y a eu des dégâts et le feu est arrivé proche d’un village et de ses habitations. Mais heureusement, il n’y a pas eu d’autres dégâts que les champs. A plusieurs endroits, les sols étaient brûlés sur mon parcours. Les sols étaient grisâtres et une lisière de bois avait commencé à brûler aussi.





  Comme j’étais souvent sur des points hauts, j’avais un horizon dégagé sur la campagne marnaise sous un beau ciel bleu.



  Je contourne le parc éolien de St Amand pour arriver sur celui de Vanault le Châtel. J’arrive à la ferme des 4 chemins puis au milieu des éoliennes du même nom. 

éoliennes de Vanault le Châtel


 Mon regard a été attiré par un phénomène bizarre d’un regroupement de nombreux rapaces dans le ciel (peut-être des souris dans les champs ? ). Je les avais pris au départ pour des corbeaux mais à la forme de la queue et de plus près, ça ressemblait bien à des rapaces.



  Je vais finir mon parcours en passant en contrebas du massif des Mothées puis les bois de Moivre (au frais). Au final, j’aurai eu bien chaud, mais rien à voir avec les températures de la semaine dernière. Celles-ci étaient bien plus supportables (pour celui qui aime un peu la chaleur) !!
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RV(tt) - le 29 juillet 2019

     

dimanche 28 juillet 2019

Mont Ventoux

  Nous sommes partis dans la Drôme pour nos vacances d’été. Mirabel aux Baronnies était notre destination.

  Je ferai un billet sur cette semaine de visites de beaux endroits.

  Dans celui-ci je vais parler VTT. En effet, depuis qu’on avait réservé cette semaine, il y avait une sortie VTT qui me trottait dans la tête. Alors que j’avais l’opportunité de réaliser plusieurs circuits autour de notre location, je voyais plutôt ne faire qu’une rando mais pas n’importe laquelle. Le Mont Ventoux n’était pas si loin que ça et je voulais me fixer le défi un peu fou de le grimper. J’avais une occasion peut-être unique de me frotter au géant de Provence. J’ai donc regardé pour préparer un parcours. Départ de Bédoin pour finir au pied de l’antenne située tout en haut. Pas par la route goudronnée mais par les pistes de DFCI (piste des Graviers Blancs et celle de la Tête du Chauva). Je pense plus difficile !!

  Je vais donc passer plusieurs semaines à peaufiner le parcours avec la possibilité de rentrer à notre gîte en VTT. Mais à cette époque, je ne savais pas que la canicule viendrait s’inviter à ma rando. Ce qui va modifier la seconde partie de ce parcours. Je vais y revenir. Et au final avec les très hautes températures de la semaine, je n'aurais pas pu rouler. Les matinées étant consacrées aux balades avec Christelle et les après-midis bien trop chauds pour rouler.

  Je renonce donc aux circuits locaux pour ne garder que le Ventoux. Ca sera la matinée de mardi qui sera consacrée à m’y attaquer.

  Je prévois 2 litres d’eau dans ma poche à eau. J’y ajoute une gourde sur le cadre et une dans le sac. Soit 3,5 litres en stock. J’y mets des pastilles de High5. Elles seront efficaces car mes jambes "tiendront" ! Peu de douleurs et pas de crampe !!!

  J’embarque aussi tout ce qui faut en ravitaillements solides, du sucré et un peu de salé. Christelle me dépose à Bédoin, non loin du point de départ de mon parcours, au Domaine de Bélézy.



  Je m’équipe et ça y est, je décolle. Un peu de faux plat montant puis ça va grimper : 5 à 7-8 % quasiment en permanence. Il faudra pédaler tout le temps. Je commence par la piste des Graviers Blancs. Le sol offre un petit rendement à cause de la caillasse qui le compose, je perds souvent de l’énergie à trouver la bonne trajectoire en évitant les cailloux qui dépassent. Je ferai quand même toute la montée sur la selle. Je roulerai presque tout le temps en 22x36. C'est la première fois que je me confronte à ce type d'exercice. Ca grimpe, j’enchaîne les épingles plus ou moins fermées et les lignes presque droites. Je vais faire très régulièrement de mini-pauses (pour grignoter, boire et réguler mon rythme cardiaque) car entre la chaleur et l’effort, je ne voulais pas que le coeur s’emballe et me retrouver dans le rouge. Il n’y a pas de vent. J’aurai un peu d’air seulement en arrivant sur la dernière partie, en même temps que mes T° vont commencer à baisser. Je suis parti avec 23-24° mais la piste n’est pas ombragée (ou trop peu) et le thermomètre grimpe (comme la piste) et va parfois dépasser les 30°. Je transpire, je bois souvent. Température moyenne à la montée : 28.1°.


  C’est quand même dur. La montée va être longue et sans répit. Pas question de vouloir en faire de trop, le compteur ne fera pas de folie. Mais comme j’avais plus 22 km de montée, je devais me faire durer. L’essentiel était de me fixer un rythme et d’essayer de le garder. Au fur et à mesure que je monte, je vois Bédoin qui devient plus petit. Ma vue couvre de plus en plus large.


  Je quitte la piste de DFCI des Graviers  Blancs pour attaquer celle de la Tête du Chauva. Sur une partie, cette piste est plus plate. Je vais rouler plus vite (>17 km/h ! ). 


fin de la piste DFCI des Graviers Blancs

 En route, je vais tomber sur un troupeau de moutons qui pâture. Un peu plus loin, je croiserai un jeune patou, un peu perdu. Son maître, le berger, n’était pas loin.




  Je rejoins alors la route de Malaucène/Sommet du Ventoux. J’avais fait 17km. Un groupe de belges fait une pause. 2 en VTT, 2 en vélos de route. Ils ont leur logistique qui les accompagne en voiture. L’un d’eux me proposera de compléter une de mes gourdes. Sympa !



  J’attaque alors la dernière partie. Un peu plus de 5km. Et pour moi, ce sera la plus difficile. La pente va osciller entre 8 et 11 %. Malgré le goudron qui améliore le rendement, je sentais que la chaleur et les efforts de ce que je venais de monter par les pistes se ressentait dans l’organisme. Les crampons écrasent le bitume. Je ferai de nouveau des petites pauses, je veux aller au bout et atteindre le sommet. J’en profite pour admirer le paysage. Le panorama est unique, surtout à cette altitude.




J'étais sur la route, en bas !!!!
  Je vois l’antenne, si proche et encore un peu loin par la route. 



 Un dernier virage et ça y est, j’y suis. J’ai vaincu le Ventoux !!! Altitude 1909m. Et je venais de monter 1468m. Rhaaaaaaaaaaa !!! J’étais bien content d’y être arrivé. Bien vidé quand même !  L'air est plus respirable à cette altitude. Il y a comme souvent 10° de moins entre Bédoin et le sommet. Ce sera vrai aussi dans l’autre sens. J’en aurai bavé mais je venais de réaliser ce défi fou de mon été.










  Je prends le temps de qques photos, puis je casse une petite croûte. Il y a du monde en haut, des cyclistes bien sûr mais aussi des touristes qui viennent profiter des lieux. 
  La brume m'empêchera de voir les Alpes d'un côté et la mer de l'autre. Mais la vue reste magnifique.



  Mon stock d’eau est assez bas, je vais revoir mon plan retour. En plus, les T° sont élevées en bas. En principe, j’ai 40 km pour rentrer mais sûrement pas assez d’eau pour faire tout le parcours (et pas de certitude de pouvoir ravitailler). Je vais donc rester raisonnable et j’appelle Christelle pour qu’elle vienne me récupérer dans le secteur de Malaucène. Je vais donc faire la descente par la route. Il fait frais (22°) en haut mais la T° aura vite fait d’augmenter (plus de 35° sur Malaucène). Température moyenne à la descente : 26.8°.



   Ca descend vite sur cette première partie jusqu’au Mt Serein, mais ensuite je vais faire des pointes impressionnantes. Vitesse maxi à plus de 75 km/h. Le pied !!! Le compteur sur plus de 15 km ne descendra pas en-dessous des 50-55 km/h. Du vent dans les oreilles et des pneus bruyants sur le goudron.

la descente vers Malaucène
  Christelle me reprendra à la sortie de Malaucène sur la route de Vaison la Romaine, après 23 km.



  Piscine en rentrant pour compenser de la grosse chaleur et pour me relaxer les jambes.



  Au final, la montée du Ventoux aura été ma seule activité sportive de cette semaine, mais même si l’épreuve a été difficile, je suis arrivé au bout de mon effort et l'expérience était belle à vivre !
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RV(tt) - le 28 juillet 2019

      



jeudi 18 juillet 2019

Petit tour de début de soirée

  Comme le temps reste au beau, et pour éviter les chaleurs de l’après-midi, je suis parti rouler à 19h.


  Les T° resteront plutôt bonnes durant la plus grande partie de ma sortie, elles commenceront à descendre dans la dernière demi-heure. Le ciel est voilé, et il n'y a presque pas de vent.



  Je pars en direction des Mothées, Je traverse le massif pour aller vers les éoliennes au-dessus de la vallée de la Moivre. Direction celles des 4 chemins. La plupart sont à l'arrêt.



   Depuis un point haut, j’aperçois la ferme de Sans-Souci. Un peu partout les champs sont moissonnés mais vues les cultures pas encore fauchées, il reste du travail avant que les moissons ne soient terminées.







 Une fois passées ces éoliennes, j’arriverai au niveau de la ferme de Mentarah. 



Je suis ensuite au milieu du parc éolien de la Cense des Prés. Sur ma droite, je vois un gros nuage de poussière provoqué par une moissonneuse qui fauche.




  Je descends à bonne allure le vallon de la Combe Michaut, puis après avoir longé le bois du rû de Coulvagny, j’arriverai dans le village. A partir de là, je vais récupérer le GR14.


  Je ferai une pause peu après le Moulin de la Chaussée pour profiter de la présence de plusieurs bovins, pas trop farouche pour l’un d’entre eux et faire qques photos.




 Une fois à la Chaussée, ce sera le chemin de halage puis de nouveau le GR14 pour finir mon parcours par le stade de Pogny.





  Depuis le secteur d’Aulnay l’Aître, la T° n’a fait que descendre, je vais perdre plus de 3° avant d’arriver à la maison.

Une sortie bien agréable dans un créneau que j’apprécie toujours. J’en ai encore bien profité !
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RV(tt) - le 18 juillet 2019