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jeudi 30 juin 2022

(avant avant dernier) retour boulot : au milieu des champs moissonnés

     Mes retours du travail touchent à leur fin. Désormais il me reste 2 fois maximum pour faire ce type de parcours. Ensuite, ce seront les vacances puis la retraite. Le temps aura passé vite !


    Alors, encore une sortie dont il fallait que je profite. Surtout que le temps était pour moi : chaud, ensoleillé, peu de nuages et petit vent de SW.


    J'ai quitté Châlons par l'hôpital, puis direction les champs par le chemin de Bouy. Ensuite, je vais faire un crochet pour arriver au pied de la tour radio qu'on voit depuis la RN44 quand on va sur Reims. Vue en contre-plongée, elle fait massive.


    Je vais me retrouver près d'une zone de pompage d'hydrocarbures (il y en a plusieurs dans le secteur) avant de couper la route de Suippes et de prendre la direction de Melette.


    Un peu partout dans les champs, les moissonneuses s'affairaient. Ce sont les champs d'escourgeon qui étaient fauchés. Pour certains la paille allait être récupérée et pour d'autres déchaumés, celle-ci servant alors d'apport organique. Tout au long de ma sortie, je savais que ça moissonnait, car avec le temps sec, je voyais de loin les nuages de poussière.


    Dans de nombreux champs, la luzerne est en fleur, beaucoup d'insectes viennent butiner et je profitais aussi de l'odeur un peu sucrée de ces fleurs.


    Je contournerai l'Epine avec un passage dans les bois de la Vesle, qui, à cet endroit, donne encore un bon débit. Mais il paraît qu'elle est tarrie plus à l'aval.


    Je couperai la route de Verdun à l'entrée de Courtisols puis retour dans les champs. Ca m'amènera au niveau des Bois des Champs Julien, où je ferai une petite pause à l'ombre de sapins, juste pour profiter du calme de la campagne. 

chemins secs = poussière

    Je me remets en selle, j'arrive d'abord au puits de Montfercault puis celui de la Madeleine (et son beau marronnier). J'entre ensuite dans Marson, avant de me diriger vers les carrières Omya.


    Je finirai par la pisculture avant de rentrer dans mon village. Cette sortie n'aura pas présenté un gros dénivelé et ça m'aura permis de faire un bon kilomètrage, avec de bonnes jambes. 


    Par contre, il aura fait très chaud tout au long de ce retour (gourde vidée avant d'arriver). Le thermomètre du GPS est monté au-delà des 30°. Il fallait bien boire une fois à la maison pour me réhydrater.

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RV(tt) - le 30 juin 2022



jeudi 23 juin 2022

Retour boulot : temps lourd et chemins collants

    Une journée bizarre ce mercredi : de la pluie le matin, éclaircies vers midi puis retour de bonnes pluies jusqu'en milieu d'après-midi. Je me suis demandé si j'allais pouvoir faire mon retour à la maison en VTT.


    Et puis peu avant 16h, le soleil est enfin revenu et malgré des nuages, va s'installer durablement jusqu'en soirée.

    Lorsque j'ai quitté Châlons, j'ai tout de suite ressenti que l'air était lourd et moite. Je sentais l'humidité ambiante. Et même si les températures étaient bonnes mais sans excès, l'air humide fera que je vais beaucoup transpirer sur cette sortie.

Je vais suivre une partie des bois du Beauchet, du parc de Fontenay jusqu'au centre équestre. Ensuite, je couperai le bois pour revenir vers l'Epine.


    J'ai pu constater que certains champs avaient subi les pluies et le vent des derniers jours, les cultures étaient couchées, que ce soit les céréales ou le colza. Par contre, des agriculteurs avaient commencé à moissonner l'escourgeon et plusieurs champs avaient déjà été déchaumés.



    Je rejoindrai le Bois des Terres Notre-Dame, puis la ferme des Louvières au niveau de la route Courtisols/Marson, avant de descendre vers le Puits de la Madeleine.



    Avec les pluies des jours passés, certains chemins étaient devenus très collants. En effet, la pluie avait transformé la poussière sur ces chemins en une petite boue bien grasse. Je chargerai parfois mes pneus et je serai crépi ainsi que mon vélo.


    Je récupérerai le chemin de la carrière de St Jean mais je ne reprendrai pas celui où je m'étais vautré la semaine passée. J'ai préféré contourner cette zone. Prudent mais pas téméraire !!!


    Je traverse Francheville puis descente par le haut du bois des Vaux-Parfonds. Je vais ensuite arriver derrière l'élevage avicole de la Chaussée s/ Marne puis la grande descente qui finit au pont d'Omey. J'ai dû faire attention car le chemin est marqué par des ornières profondes. Pas envie de finir par terre.

    Enfin, une fois à Omey, je reviendrai sur mon village par le single le long du côté droit du canal.

   Je suis rentré bien liquide. Toujours cette humidité ambiante. Mais ce fut encore un retour à la maison avec un parcours sympa.

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RV(tt) - le 23/06/2022

lundi 20 juin 2022

Parti tôt pour ne pas avoir trop chaud

    Avec les grosses chaleurs qui sont arrivées en milieu de semaine (mercredi était encore supportable), j'ai attendu Dimanche matin pour ressortir le VTT.

    La journée était encore annoncée chaude, c'est pourquoi je suis parti assez tôt (un peu avant 8h). Je n'avais pas d'objectif précis mais disons que mon tour ferait au moins 50 kms.


    Le ciel était un peu couvert, comme brumeux, mais il finira par se dégager. Il faisait quand même déjà bon lors de mes premiers tours de roues. Le vent était orienté au NE, du moins au départ puis, et ce n'est pas souvent, il tournera E/SE lorsque je serai sur le retour. Je l'aurai donc souvent dans le dos.


    Je pars vers les Mothées, puis je passerai au milieu des nouvelles éoliennes avant d'arriver à la Chaussée s/ Marne et l'ancien moulin, puis la grimpette le long de la RN44 avant de me retrouver au-dessus du vallon de Bel Air. 


    Une fois en bas je prendrai sur ma gauche pour couper la route de Soulanges. Un champ d'escourgeon commençait à être fauché. Les moissonneuses vont être de sortie dans les jours qui viennent. Le long du chemin situé en contrebas du Mt Jouy, dans un champ, j'ai pu constater que le chanvre avait bien poussé. 


    Je vais remonter peu après vers la Nationale, que je vais longer jusqu'au niveau de la côte de Gravelines. Je me trouverai ensuite dans la limite du périmètre de la cimenterie avec une vue sur Gravelines, Couvrot, la RN44 et dans la brume, Vitry le François.


    J'attaque alors une longue descente d'abord en craie puis en goudron qui se termine à l'entrée de Gravelines. Je traverse la RN44, je suis au fond du vallon de Curvat. Je vais rencontrer Mickaël du club de Couvrot avec qui j'échange de temps en temps sur Strava. Nous allons taper un peu la discute puis chacun poursuivra son parcours. Je grimpe le chemin pour sortir du vallon, je prends sur ma droite pour me diriger vers le Mont de Fourche en prenant après une belle descente le GR14. Je croise de nouveau MiKa qui retournait dans son village. Moi, une fois en haut je ferai une petite pause au pied du tilleul du Mont de Fourche. J'ai une vue dégagée depuis les vignes sur Vitry en Perthois et plus loin Vitry le François.


    Je vais descendre vers Couvrot. Comme le chemin de halage est fermé à la circulation pour les travaux de la Voie Verte (circulation interdite), j'ai dû prendre la route pour aller sur Loisy. 

parcours assez vallonné

    Je retourne dans les champs et les chemins qui passent par les villages de Drouilly, Pringy, Songy, puis St Martin aux Champs et Cheppes la Prairie. Mon parcours touchait alors à sa fin. Final par le GR14 et le stade. 


    J'aurai pu faire qques kms de plus mais entre mon devoir civique et un BBQ à préparer, je ne voulais rentrer trop tard. Sur les 10-15 derniers Kms, les températures avaient commencé à remonter, ça chauffait un peu plus, et donc au final, je suis rentré à la bonne heure.

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RV(tt) - le 20 juin 2022

  


jeudi 16 juin 2022

Retour travail : parcours raccourci -> grosse gamelle !

    Un retour du travail qui a bien commencé mais que j'ai dû raccourcir suite à une belle gamelle. Je vais y revenir.

    Les températures ont bien grimpé depuis le début de la semaine mais raisonnables encore pour l'instant et celles d'aujourd'hui me convenaient. Ciel bleu et juste un peu d'air. La fin de semaine étant annoncée très très chaude, je ne roulerai pas autant que les semaines passées. On va se préserver un peu.


    Je sors de Châlons en direction de Melette. Une fois arrivé au hameau, je resterai sur un chemin le long des bois de la vallée de la Vesle. Son niveau est bien bas, avec ces chaleurs, elle risque d'être vite tarrie.


    Je quitte ce chemin à peu près à la hauteur de l'Epine puis je vais faire un détour pour revenir sur Courtisols avant de repartir dans les champs. Ca va m'amener au bois de la Noue, descendu à vive allure.


    Puis la déshy au-dessus de Marson. Je coutourne le village pour arriver sur le chemin qui mène à la carrière Omya de St Jean s/ Moivre.


    C'est juste après avoir traversé la route Marson/St Jean que je vais finir par terre. Je suis alors encore sur le chemin de la carrière. Avant d'attaquer un chemin en herbe sur ma gauche, je prépare mon changement de direction en me déportant sur le bord du chemin, je me retrouve alors dans une couche épaisse de craie toute fine (comme du plâtre), très poussièrieuse. J'arrive vite dedans et j'ai perdu le contrôle de mon VTT qui s'est mis à louvoyer jusqu'à ce que je chute. Le vélo glisse et moi je finis, en culbute, dans un champ de luzerne. Bilan de cette gamelle : le VTT, RAS, mais le genou gauche écorché (superficiellement), un choc côté droit sur le quadriceps, écorché aussi au bras droit et un peu sur l'épaule gauche. La visière de mon casque s'est arrachée (avec d'un côté, son point de fixation), mon gps a valsé, heureusement j'ai pu remettre la main dessus dans la luzerne. Et que ce soit mon VTT ou moi, nous sommes tout blanc, comme si j'avais pris du plâtre. A ce moment un camion de craie d'Omya arrive sur le chemin, le chauffeur en descend pour voir si j'allais bien (sympa). Il restera qques instants avec moi le temps que je reprenne mes esprit.



le VTT a perdu sa couleur d'origine

    Je me remet en route, je passe au-dessus des bois du Marsonnet et au lieu de prendre la direction des Mothées, je rentre par les bois de Moivre.


    Avec la poussière que j'avais sur le corps, l'eau de la douche n'était pas claire quand je me suis lavé !!!

    Ce matin, c'est surtout le muscle de la cuisse droite qui reste sensible et aussi les muscles du dos vu que j'ai dû me contracter lorsque je suis tombé. Je vais récupérer sur les prochains jours et cette gamelle ne sera plus qu'un lointain souvenir. Quant à mon casque, il a dû me protéger (j'avais de la poussière de craie jusque dans l'oreille gauche ! ), il ne semble pas abimé et j'ai recollé la visière qui ne sera plus mobile du coup, pas grave. Je m'en sors plutôt bien au final.

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RV(tt) - le 16 juin 2022

  

samedi 11 juin 2022

Grand tour (et j'ai passé le cap des 60 kms parcourus)

    Plus je roule, plus je prends du plaisir à le faire. Même si parfois, ça tire un peu dans les jambes. Mais mon kif, c’est d’être au milieu de la nature, loin de tout, au calme. Et ce samedi c’était encore le cas.

    Même s’il a fait chaud, le thermomètre est monté moins haut que samedi dernier. Petit vent d’Ouest bienvenu et un ciel plutôt ensoleillé. J’appréciais même quand les nuages passaient devant le soleil.


    Je pars en direction de Togny aux Boeufs par les pâtures en bas de mon village. Je tombe sur un champ qui vient d’être fauché. C’est la période des foins qui me rappelle mes 15-18 ans (ça commence à faire loin) : on arrivait à la fin de l’année scolaire et les grandes vacances se profilaient. A l’époque c’était des bottes de paille, manipulables à la fourche. Avec ces grosses balles, il faut un engin ! 


    Nouvelle culture qui pousse bien un peu plus loin, les tournesols. En vallée de Marne, il peuvent chercher de l’eau dans les profondeurs de la nappe phréatique, pas très loin.


    Après Togny, direction la Voie Romaine, puis la Vallée de la Coole à St Quentin. Long passage à l’abri du soleil, c’était agréable. Ça m’amènera à Breuvery s/ Coole. La rivière coule encore bien, mais pour combien de temps encore ??


    Je retourne dans les champs et je vois au loin un des objectifs suivants : le pont de l’A26. Je ferai un break, encore à l’ombre, avant de longer la voie ferrée pendant un bon moment. 


    Je la quitterai au niveau du dépôt d’hydrocarbures de Vatry (qui ravitaille pas mal de stations-service de la région).


    Depuis un point haut, j’apercevais le village de Vatry mais aussi la tour de contrôle de l’aéroport de Vatry.


    Le long de la route de Bussy-Lettrée, je tomberai sur l’épave d’un break Audi, certainement volé, puis incendié.


    Ça va m’amener au-dessus de l’autoroute A26. J’y ferai ma pause goûter et j’en profiterai pour regarder passer les voitures et les camions. Ça roulait un peu.


    Après cette pause, je vais prendre un chemin un peu en hauteur de la vallée de la Soude. La rivière est plus basse que la Coole. Entre Bussy et Dommartin (prochaine étape), j’arriverai à un parc de chevaux. Il y en a un qui a voulu faire connaissance avec moi !


    J’entre dans Dommartin. Mon parcours était prévu de passer par ce village pour faire mon ravitaillement en eau. Je bois l’eau fraîche au robinet de l’église avant de refaire le plein de mes deux gourdes, bien entamées. Ça a fait du bien !


    Je me remets en selle pour revenir vers la vallée de la Coole par Fontaine s/Coole. Et je me retrouve au milieu du parc éolien avant le village.  


    A la sortie de Fontaine, je resterai un peu le long de la rivière par un chemin bien herbeux et avec des orties. Je n’ai pas pu toutes les éviter. Ça a un peu piqué sur le retour. Je sors de la vallée pour rester sur le chemin de Cheppes jusqu’au bout, au milieu du nouveau parc éolien appelé "les Mâts d’Eole". 

    Une fois passé le Mont Crapeau, longue descente vers le village de Cheppes la Prairie. Nouvelle pause pour complèter une des gourdes au point d'eau agricole. 3 litres et demi bus. Il fallait au moins ça cet après-midi. J’arrivais tout doucement au bout de mon parcours du jour. Final par un bout du GR14 et le stade.


    Un bon kilométrage pour ce circuit. Pour la première fois de la saison, j’ai dépassé les 60 kms parcourus. Content à 62 ans de l’avoir fait encore à la force des mollets. Si je veux faire beaucoup plus, à mon avis, l’assistance électrique pourrait être utile. A voir ! ...

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RV(tt) - le 11 juin 2022