Raidards et descente

   En attendant la Bik’ Saulx Dimanche, petite séance de mise en jambes ce vendredi après-midi. L’occasion aussi de faire des kms avec mon nouveau VTT.

  Profitant d’un temps agréable avec du vent de N-E, du soleil et un peu de nuages, je suis parti vers le Sud. D’abord le GR14 jusqu’à la Chaussée, puis après un bout de chemin de halage, le single d’Albancourt. Un vrai régal avec le Haibike ! J’avais même l’impression que ça passait mieux qu’avec le Spé Stumpjumper. Mais y’a des orties, au moment où je rédige, ça gratte encore !

   En remontant en direction de l’ancienne Nationale, j’ai croisé Stéphane d’Omey avec un nouveau VTT Commençal SR en 27,5". Compte-tenu de sa couleur, on ne risque pas de le confondre avec un chevreuil dans les bois, il est jaune fluo !! Après une brève discussion, on a continué nos parcours respectifs. Je me suis dirigé par les bosses parallèles à la RN44, jusqu’au vallon de Bel Air. Et je me suis fait le raidillon qui sort du vallon : 300 m à 17-19 % ! S’en est suivie une super descente sur 400 m où le compteur affichait 62,5 km/h. 

   Par précaution, pour cette descente, j’avais passé la fourche à 150 mm, ça aide, et le Haibike n’a pas bronché ! Content !! Ensuite j’ai rejoint la RN44 que j’ai longé jusqu’au virage de Gravelines. 

   J’ai traversé la route juste là pour prendre les chemins qui passent près des nouvelles éoliennes. Ensuite, descente vers St Amand. Le soleil venait de se cacher et j’avais le vent de face, du coup je suis passé de 23° à 18°. J’aurais bien mis une petite laine ! Une fois à St Amand, j’ai repris de la hauteur non loin de la ligne d’éoliennes de Lisse en Champagne. Je me suis retrouvé sur le chemin qui amène à la Ferme des Mesneux. J’ai continué dans le Vallon de Teignières car je voulais me frotter au gros raidillon qui grimpe dans le bois de sapins. Développement tout à gauche, verrouillage de la fourche et je prends mon rythme. Le GPS indique un pourcentage qui augmente vite de 10-12 au départ, je finis à 31 % (si, si!!!), c’est énorme ! Et tout ça sur seulement 100 m. Satisfaction personnelle de ne pas avoir mis pied à terre. 

   Le chemin en herbe ensuite continue à monter mais le pourcentage est plus raisonnable. J’ai eu droit à pas mal de chemins en herbe sur ma sortie, rien de tel pour se casser les pattes. J’ai longé 3 des éoliennes de Vanault le Châtel avant d’arriver à la Ferme des 4 Chemins. Le ciel se dégageait de nouveau et je reprenais des degrés.

Dans les champs, les cultures se transforment : les siliques du colza sont bien formées, l’escourgeon commence à blondir, Les pois fleurissent et les épis de blé grossissent. Pluie + soleil sont de bons alliés. Par contre, les chemins étaient TRES secs et bien poussiéreux (je l’ai vu avec l’eau de la douche sur les jambes).

Au niveau de la 1° éolienne des 4 Chemins, j’ai bifurqué pour passer devant la Ferme de Mentarah puis j’ai grimpé la côte de Mandre. 

   

   Je voulais me rapprocher des Mothées pour finir mon parcours avec une paire de singles sur le spot. Quelques gauche-droite et montées plus tard, je me suis retrouvé à l’entrée du single du Bois des Renards. 

   Ensuite, la Sapinière, et pour finir le single qui borde les Mothées (single des Erables). 

   Je sentais que ça commençait à me chatouiller les jambes et les crampes n’étaient pas loin. Il me restait encore le retour vers la maison. Et donc, j’ai préféré rentrer directement. J’avais déjà suffisamment de bornes d’engrangées.

Mes chiffres du jour : 52,60 km parcourus, pour 3h05 de tps roulé et 610 m de D+

J'ai eu de belles montées ... et descentes !

   Après cette belle sortie avec deux-trois singles, de belles grosses grimpettes et aussi des descentes, pas de regret d’avoir choisi ce VTT pour remplacer les deux Spécialized. Vu son comportement, je suis conforté d’avoir validé ce choix. Il s’adapte bien à tous les terrains, le développement différent (10 vitesses et 42-32-24 devant) permet de bien jouer avec les rapports pour optimiser le pédalage. J’ai l’impression de mieux pédaler avec celui-là et surtout il ne me semble pas lourd à emmener.

   Maintenant, la prochaine sortie, c’est, comme écrit au début, la Bik’ Saulx, à Lisle en Rigault dans la Meuse.

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RV(tt) -- le 30 mai 2014

Dernier week-end du Mai et premier de Juin

Déjà le dernier week-end de Mai qui se profile

J'ai prévu de faire une rando extérieure à Lisle en Rigault

Une référence dans la Meuse. De beaux parcours, je pense !

Départ de Pogny vers 7h15

plus d'infos via ce lien : la Bik Saulx

J'espère aussi faire une petite sortie ou jeudi après-midi
vendredi après-midi, départ avant 13h30

La Varoce

   Ce dimanche 25 mai, j'avais décidé (enfin) de participer à une rando extérieure, à la Neuville aux Larris, la Varoce. Village situé entre Reims et Epernay, en plein dans le PNR de la montagne de Reims, entre bois et vignobles. L'occasion aussi de tester "en vrai", mon nouveau VTT.

   Partis sous le soleil et des T° qui augmentaient au fur et à mesure que j'arrivais sur place. Beaucoup de monde de garé (cette rando attire tous les ans pas mal de vététistes et de pédestres). Je retrouve les deux frères Patrick et Lionel . Ils s'engagent sur le 45, moi sur le 30. Mais ce n'était pas un 30 classique mais technique, un peu typé Enduro. 

   Par sécurité, j'ai mis mes protections, on ne sait jamais. Les départs sont libres. Je me met en route et je tombe sur Michaël (TIKA) de VTT51, que j'ai rencontré plusieurs fois sur des sessions à Verzy et dernièrement lors de l'Enduro début Avril. Il n'était ni prêt ni inscrit mais on se retrouvera plus tard sur le parcours.

   Sortie du village en commençant par quelques km sur le goudron puis on attaque dans les bois au niveau du hameau de Paradis. De là, on a une superbe vue sur la vallée en direction de Cuchery et Belval sous Chatillon.

   Premier single, avec des trous dans lesquels il faut descendre, pas le choix. Des gars me préviennent que c'est hard. Il y en a en haut et en bas. Je baisse la selle, et hop, emballé ! Ils m'ont regardé assurer ce passage. Certains étaient en 29", c'est peut-être pour ça qu'ils ne se sont pas lancés ? En attendant le Haibike n'a pas bronché. Comportement rassurant. Le reste du single était bien agréable (ce ne sera pas le seul).

   Ensuite, je vais avoir droit à de longues liaisons dans les bois sur de la piste forestière, par endroit transformée en bourbiers par les pluies (apparemment plus importantes que chez nous) de la semaine. Je pouvais en général les éviter mais pas à chaque fois. Le VTT était baptisé ! Mais pour autant, il n'a pas été chargé. Je me suis fait doubler par des vététistes qui, vu leur allure, avaient sûrement un train à prendre !

Dans les bois, parfois, je sentais des odeurs de gibier (les sangliers aiment la boue, ici ils étaient servis) mais aussi celles de l'humus et tout ça avec beaucoup d'oiseaux qui chantaient. Il faisait souvent entre 15 et 17° en forêt.

   Puis nouveau single au Sud du hameau de la Poterne, un bout de piste et un bout de route pour passer devant la piste de karting de Belval. Ensuite nouvelle liaison sur des traces fraichement ouvertes et débroussaillées avant d'attaquer un long et bon single qui m’amènera au 1^er ravito à Orcourt. Jusque là, je n'avais pas fait trop de D+. C'est ensuite que les choses ont changé.

   Après avoir grimpé dans les bois (15-17 % en reprise, c'est hard), de nouveau de beaux singles, un peu descendants, idéal pour le pilotage. Un régal pour mon VTT qui passait nickel sur ces traces. Ce single n'en finissait pas et c'était vraiment plaisant. A la sortie du bois, un raidart bien costaud au bord des vignes abouti sur la route de Cuchery. Un peu de goudron, encore du single, puis de nouveau le goudron avant d'attaquer un secteur un peu spécial. On aurait dit un terrain de cross pour mini-motos. Ca monte, ça descend, ça tourne, beaucoup de vététistes à pied. J'assure pas mal de passages sur le vélo, mais certains sont trop cassants, des montées sans élan et là, pas le choix, pied à terre. Cette partie là était un peu pénible. Je ne suis pas sûr que tout le monde s'y soit amusé.

   A la fin de cette partie, je serais au-dessus des vignes d'Orcourt, je retrouvais des pédestres dont le parcours était sur ce tronçon alors commun avec les vélos. 

   Je quitte les vignes, montée dans les bois. Depuis plusieurs km, je sentais que j'avais quelques soucis d'ordres gastriques (un peu dérangé du ventre … ), des douleurs abdominales qui m'ont alors cassé les pattes et ça durera jusqu'à l'arrivée. La deuxième partie du parcours sera plus de la galère que du vrai plaisir. Dès qu'il fallait faire des efforts (coups de cul), le cardio montait et les jambes devenaient molles. Pas facile de récupérer et dur d'appuyer sur les pédales.

   Dans la montée dans les bois en direction de Belval, j'entends mon prénom derrière moi, c'était Tika qui me rejoignait. Il restera avec moi jusqu'à la Neuville. On passera encore du beau single, profil descendant avec des passages un peu techniques. En principe, j'ai filmé la plupart des singles mais je n'ai pas encore eu le temps de voir le résultat. Je prendrais le temps de monter une vidéo résumé des rushes tournés.

  On arrive au 2^e ravito, au hameau de la Poterne, il reste encore 5-6 km pour rentrer. Je ne suis pas mieux, puis un dernier single, sympa aussi, mais que je n'aurais pas l'opportunité d'apprécier plus que ça, n'étant pas, comme on dit, dans mon assiette. Dommage !!

   On revient par le même chemin à partir du Hameau du Paradis, puis le panneau du village d'arrivée. Ouf !!!! Heureusement que Michaël était avec moi pour me soutenir.

Cette rando, pour moi, c'est : 30,30 km et 461 m de D+ sur le GPS pour un temps roulé de 2h58.

   Bilan de cette rando : je me suis quand même bien amusé sur les zones de singles et sur certains passages plus délicats. Dommage que les parties "liaisons" étaient parfois un peu longues (surtout au début) mais bon, pas toujours facile pour les organisateurs d'amener les participants sur les zones intéressantes sans faire des kilomètres. Pas forcément le choix. Mais ces liaisons sont quand même plus agréables quand elles se font dans les bois, car dans mon coin, c'est plutôt sur les grands et longs chemins en craie avec le vent, donc plus pénibles. J'ai aussi apprécié par endroit la délimitation des traces faite avec des petits arbres morts. Une remarque concernant le balisage qui était parfois limite. Le 30 étant sur certaines portions commun avec le 45, je ne savais pas toujours où j'étais. Idem pour les changements de direction, qui n'étaient pas toujours annoncés à l'avance. J'ai eu quelques fois des doutes.

   Enfin, je vais parler de mon nouveau VTT qui faisait sa première sortie "officielle". Je confirme son côté joueur, sa maniabilité, son efficacité sur les passages délicats ou les singles, la selle télescopique m'a été bien utile quand ça descendait fort. Le cintre large m'assurait de bonnes trajectoires (heureusement que les arbres n'étaient pas trop resserrés comme dans des singles chez moi. Et puis la fourche modulable m'a été bien utile aussi : position 150 dans les singles, position 120 sur les liaisons. C'est une bonne machine, pas trop lourde au final. Un nouvel ajustement de la pression de l'amortisseur est à faire, je dois régler la selle sur le chariot et modifier la commande de la TDS (souplesse et emplacement de la commande). Au final, je ne l'ai pas trop sali, il n'aura eu besoin que d'un nettoyage léger au retour. Pas de chute (et pourtant ça aurait pu, vu le terrain), pas d'ennuis techniques ou de crevaison.

   Je terminerais en remerciant encore Michaël "Tika" d'avoir pris le temps de faire la 2^e partie du parcours avec moi, m'attendant, venant me rechercher, avec un petit mot pour me soutenir. Ca m'a bien aidé pour terminer cette rando.

   Je ne sais pas si j'y retournerais l'an prochain, car ça fait un peu loin de chez moi, sinon peut-être en co-voiturage pour que la route paraisse moins longue et monotone !

   Souhaitons que la météo se tienne pour la Bik Saulx dans la Meuse le 1^er Juin.

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RV(tt) -- le 26 mai 2014

week-end du 24-25 mai 2014

Un dimanche de libre pour une rando extérieure :

La Varoce à La Neuville aux Larris

3 parcours dont un de 30 km  typé Enduro (yes), 

sur lequel je vais m'inscrire

départ 7h

le lien

Premières sensations, premières impressions

 

   Ça y est mon Haibike est arrosé. Dans tous les sens du terme. Je fais un petit tour hier soir, 10km essentiellement en singles plutôt plats : Pogny-Vésigneul, côté Marne (Argh ! les orties), le GR14 vers St Germain, single St Germain-Chepy, puis retour par le même et à Vésigneul, single côté Moivre. Et sous la pluie, mais à couvert, donc mouillé à minima.

   Premières (bonnes) impressions : il a l'air aussi maniable que mon Stumpjumper (le sloppe important du cadre doit y être pour qque chose), il fait super léger en utilisation (pesé en rentrant : 13.7 kg avec les pédales, raisonnable pour un Enduro), j'avais peur que pour un Enduro, il soit pataud, pas du tout, il est plutôt joueur et agréable à piloter. 1° point : le cintre est "overzisé", je me suis fait avoir 2x à taper des arbres que je passe habituellement. Donc, prudence à l'avenir ! J'ai fait mes 1° singles avec la Talas à 120, le terrains se prêtant plus au style XC. Je suis passé sur les positions "descente" et "climb" du CTD pour voir, la différence sur le terrain d'hier n'était pas notable. A voir à l'usage. La position du poste de pilotage me va bien, j'avais juste ravancé la selle sur le chariot. Il faut que je m'habitue au 3x10, les développements sont différents et chose étonnante sur les parties plus roulantes, je n'ai pas eu besoin de passer sur la plaque, les dix couronnes m'ont suffit avec le 32.

   Au retour de Chepy à St Germain, j'ai passé la Talas en 150 mm et en libérant l'amorto. Un constat : le grand débattement permet d'enrouler les racines et le sol quand ça tabasse. Cependant, le 150 n'est pas tout à fait adapté au terrain d'hier. Donc, je pense réserver le débattement maxi de la Talas lorsque je ferais de la descente sur des randos ou Endurandos. Je vais avoir besoin d'ajuster le SAG av et ar, car sur le Monarch, l'enfoncement me semble trop important quand je sollicite l'amorto (sur un lèger décollement hier) et la fourche un poil trop ferme. J'ai aussi un peu dégonflé les pneus car Alltricks avait dû me mettre une pression de vélo de route ;-) !!!

C'est un VTT qui s'emmène bien, qui me confirme son côté polyvalent. Les pneus en 2.25 ne sont pas pénalisants. Et pour revenir sur son poids, mon Stump pèse 500g de moins et j'ai l'impression qu'ils ne sont pas plus lourd l'un que l'autre.

   Dimanche, il y a un Endurando auquel je devrais participer (si les pluies d'orage veulent bien ne pas trop charger les sols), l'occasion de le tester sur de la D- technique.

   Dans l'ensemble, pour l'instant, d'un point des sensations de pilotage, je ne regrette pas mon choix, le Haibike est un bon VTT tous usages. Je dois donc encore finaliser les réglages pour optimiser son comportement. Je sais aussi que je ne le pousserais pas trop loin dans ses possibilités, donc je pense qu'il me fera un usage sur pas mal d'années.

   Enfin, autre point qui ne me fait pas regretter cet investissement, le prix canon proposé par Alltricks (-52% par rapport au prix officiel !). Impossible d'avoir l'équivalent en local chez un bouclard. C'est aussi pour ça que j'ai craqué !!!

   N'étant ni 29", ni 27.5", pour l'instant, un 26" en TS à ce prix-là, au final, ce n'est pas si mal !

   Je pense avoir été assez exhaustif sur ces premières impressions, qu'il faudra confirmer. La suite viendra via d'autres articles sur mes futures sorties.

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RV(tt) - le 22 mai 2014

Y'a plus de saison

Le Père Noël a dû avoir un problème de calendrier, car voilà ce qu'il m'a apporté aujourd'hui.

Un superbe HAIBIKE typé Enduro (mais polyvalent), léger et pas mal équipé. 

A tester sur le terrain dès que possible.

C'était l'été !

   Quel bel après-midi, ce samedi ! Aujourd’hui encore il y avait du vent, toujours orienté N-E, mais plus supportable qu’hier. Et puis des T° dignes de l’été (plus de 24° parfois). Génial !! Bon temps donc, pour rouler !

   Après ma grande virée d’hier, je voulais me concentrer sur du single. J’ai donc fait comme prévu les secteurs qui m’intéressaient.

   Départ par les Bois de la Moivre, sol humide et un peu glissant, j’ai roulé sur la bande en herbe au centre pour éviter de "glissouiller". Au lieu-dit du Pont Neuf, j’ai pris sur la droite pour aller vers les Mothées, via le chemin en herbe qui amène à l’entrée du single des Sapins. 700 m de grimpette à 8-10 %, ça met bien en condition. Rien de tel pour faire chauffer les jambes.

   Circuit dans les Mothées : single des Sapins, single des Erables par l’entrée à la liaison du single du Plateau, la grosse descente, puis le single parallèle au chemin qui borde les Mothées. J’ai juste fait ça sur l’aller (j’y reviendrais pour finir ma sortie). 

   J’ai pris ensuite la descente vers la Déshy, puis le chemin qui longe la Moivre jusqu’au bois du Marsonnet. Passage par la droite, puis le single en dévers (je prendrais celui des Sapins au retour). En rejoignant la piste au milieu du Bois, j’ai rencontré et fait la connaissance avec Stéphane de Omey, lecteur de mon blog, qui m’a reconnu, avec qui j’ai discuté un bon moment. Il faisait une partie de mon parcours, dans l’autre sens. On aura peut-être (j’espère) l’occasion de rouler une fois prochaine ensemble ? 

   Je suis sorti du Marsonnet à Fontaine Bénite, puis j’ai traversé un bout de Marson, près du silo. Direction les singles de la Vallée de Sarizet. Il y avait longtemps que je n’étais pas venu dedans. Avec le VTT d’Enduro, c’est un vrai plaisir de rouler là.

   Je suis allé ensuite dans la Sapinière, dont la trace qui la traverse finit route de Courtisols. Ensuite descente vers le bois du Puits de la Madeleine, avant de revenir sur Marson en traversant la route de St Jean sur Moivre. 

   

   Je retournais alors de nouveau vers les bois du Marsonnet, en empruntant le chemin côté route de Marson et le single qui arrive au Pont. Le Marsonnet assure toujours un bon débit. Et l’eau était bien fraîche. 

   Après le pont je suis entré dans le single qui revient justement vers la montée en dévers dans les Sapins. Je suis resté sur le chemin blanc jusqu’à Francheville et l’objectif suivant : revenir sur les Mothées. Juste après le Mont Familiot un chevreuil a déboulé devant moi, il sautait pour traverser un champ, et je voyais essentiellement la tête et les bois qui émergeaient des cultures puis ..... son cul blanc ! Ça m'a bien amusé. Je l'ai regardé partir jusqu'à ce qu'il passe la ligne de crête. 

   Pour arriver derrière la Sapinière, ça grimpe encore bien. J’ai fait une pause ravito une fois en haut.

en mode récup'

   J’ai rencontré Lionel, avec sa femme et son chien. Ensuite, j’ai attaqué ma deuxième partie dans les Mothées : Sapinière, bois des Renards, single du Plateau dans le sens montant avec la boucle avant la 1° descente, puis l’autre boucle en bas de la 2° descente et pour finir, celui des Ruches. J’avais fini de "bouffer" du single. Retour à la maison par le chemin principal et un peu de descente. Ça faisait du bien.

   J’ai plutôt bien profité de parties vent dans le dos et semble t’il, contrairement à hier, bien moins de vent de face. J’ai apprécié (tu m’étonnes) !!!

   Quand j’ai vu le compteur au retour, je me suis dit que je ne devais en avoir fait assez hier. Je n’étais pas parti pour en faire autant, mais bon, les jambes ont tenu (pas de crampes). Je vais quand même reposer un peu "la bête" une paire de jours avant d'envisager une sortie la semaine prochaine.

   Donc bilan de ma rando : 41,40 km pour 432 m de D+, temps roulé : 2h45. 

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RV(tt) --- le 17 mai 2014

Maudit Vent ...

   Comme prévu, j’ai fait un grand, un très grand tour pour ce vendredi AM.

   Belle ballade mais p....n, j’en ai ch... , surtout pour le retour !

   Il faisait très bon (jusqu’à 23° à l’abri... du vent), mais j’ai dû taper dans les réserves très souvent pour me farcir un vent de N-E plutôt costaud qui va souffler en continu tout le temps.

   Et puis, j’étais en colère, car j’ai oublié de remettre la carte mémoire dans mon APN, du coup, je ne pourrais pas vous faire profiter des paysages que j’aurais vu cet après-midi. Pas de photos... Les boules.

   Et dès le départ, j’ai eu droit au vent (je ne pensais qu’il soufflerait autant). J’ai pris la direction des Mothées mais j’ai contourné le bois. Je suis passé d’un champ éolien à un autre. En commençant par celui au-dessus de chez moi, puis celui derrière Omey-La Chaussée, avant de longer les 6 des Quatre Chemins. Après avoir passé la ferme du même nom, j’ai longé la ligne d’éoliennes de Vanault le Châtel, puis les dernières de Lisse en Champagne. Tout ça avec un vent de face quasi tout le temps. Pour les 18 premiers km, j'étais déjà servi. Alors quand je l’avais plus favorable, je relâchais les muscles. J’avais accumulé un peu de dénivelée. Après avoir quitté ce secteur, depuis les hauteurs, je commençais à constater le changement d’environnement : un peu plus de bois, moins de grands champs, du relief, mais encore pas de vignes, il fallait d’abord passer encore quelques belles bosses, dont certaines avec un fort pourcentage : le GPS passait parfois les 15-17 %, heureusement sur des distances assez courtes, en général, pas plus d’une centaine de mètres. Après ces raidillons, je suis passé par plusieurs descentes, dont deux très rapides (à plus de 50 km/h, c’était sympa).

   Lorsque j'étais de nouveau sur des points hauts, je voyais les villages de Val de Vière (et les bois où on va aux jonquilles), et les deux villages de Vavray (le grand et le petit). Les champs en culture ondulaient avec le vent, c’était joli, même dans ces conditions.

Une petite erreur d’orientation m’aura obligé à rester sur le goudron plus longtemps que prévu. Dommage. J’ai raté la plus grande partie du vignoble au S-E de Bassuet (juste un petit bout avant St Lumier). Mais je serais passé au milieu de celles de Bassu.

A St Lumier en Champagne, j’avais fait le plus gros des bosses. Et j’avais déjà 40 km au compteur !

   J’ai récupéré le GR14 jusqu’à la Chaussée, avec de nouveau le vent presque de face. Ça devenait dur pour les jambes. Mais heureusement pas de crampes, même au retour. Puis un bout de Canal avant de prendre de nouveau le GR, jusqu’à Pogny.

   Une grosse sortie donc, puisqu’au retour le GPS indiquait 57,50 km (540 m de D+ pour 3h10 de temps roulé), mais avec le vent de ce vendredi, j’ai eu l’impression d’en avoir fait beaucoup plus. Et ma vitesse moyenne n'aura pas dépassé les 18 km/h. Sans ce vent, je me serais sûrement senti plus à l'aise.

   J’ai pu constater cet après-midi que le VTT est un sport qui peut être exigeant physiquement. Et dans ces circonstances, il faut rester humble, ravaler sa fierté et avouer que ça peut être dur. C’est aussi pour ça que je n’ai jamais eu envie d'aller au-delà de mes limites, pas envie de finir "cramé", quel intérêt ? Mais bon, j’ai quand même tenu la distance. Et ça, c’est une satisfaction personnelle. Et ça me convient !!

   Mais, demain après-midi, et comme je l’avais envisagé, ce sera singles mais sur une distance bien moins longue. Pas fou non plus !

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RV(tt) -- le 16 mai 2014

programme VTT du 17-18 mai

Un week-end VTT qui va commencer vendredi après-midi.

Je profite d'une récup' pour faire une grande sortie (45-50km) sur 3h30

Certainement un tour du côté des vignobles du Perthois 

(Lisse en Champagne, Bassu, Bassuet, etc -> D+)

Comme il a bien plu cette semaine, pas de déplacement 

à Cormicy dimanche matin, car les bois risquent d'être très (trop) gras,

ce sera donc sortie locale Samedi AM 13h30, 

passage singles Mothées, Marsonnet, Fond de Sarizet (35-40 km)

Pour renouer avec le fun

   Plus de 15 jours sans rouler, à la fin ça donne l’impression d’un léger manque.

   Le temps de cette semaine ne permettait pas vraiment d’aller rouler. Un début de week-end pourri. Et un dimanche venteux mais sec (du moins lorsque je me suis mis en route). Venteux, oui, et j’en ferais les frais ! Quant aux températures, elles dépasseront rarement les 13°.

   Au départ, j’avais envisagé une rando dans la Meuse et puis, compte-tenu de ce que je viens de rédiger juste avant, par rapport au temps, je me suis rabattu sur une sortie locale. En plus, pas envie de faire une trop grosse boucle, alors j’ai opté pour une sortie "singles". Un peu de canal pour faire tourner les jambes jusqu’à Omey, puis le single Omey-La Chaussée. Un circuit que je n’avais jamais fait comme ça jusqu’à présent : je suis monté dès l’entrée par l’épingle pour arriver à la grande descente, puis à la 1° bifurcation, je suis resté sur la trace du bas, avant de prendre la rampe qui ramène sur l’axe de la descente technique, puis j’ai récupéré la trace qui sort à l’écluse. A la Chaussée, je suis allé vers les Malandaux, avant d’arriver face aux Mothées, en prenant un peu de bosses. Ça m’a conduit devant la première éolienne installée sur le coin, celle de la Côte l’Epinette (emplacement sur mon plan). 

Ses 3 pales sont au sol, il reste le corps et la nacelle de la machinerie en place. Révision ? Problème technique ? N’empêche que ça fait drôle de la voir comme cela.

   Pour ce début de sortie, le soleil était encore un peu présent.

   Je suis donc revenu vers les Mothées et réalisé un beau circuit sur le spot pour prendre le meilleur tracé possible. Je pense que je suis arrivé à ce que je voulais, sans chevaucher ma trace : le Bois des Renards, les Ruches, le Plateau via la boucle variante (j’y ai croisé 2 vététistes), puis en sortant de ce dernier single, celui des Erables pour faire le talus, et arriver à la grande descente, et pour finir à cet endroit, le single qui tape bien qui longe le chemin des Mothées, côté Francheville. Enfin, un tour dans la Sapinière avant de filer (c’est le bon mot) vers Francheville à presque 55 km/h après ce spot. 

   Après avoir passé le bois du Mont Familiot, un chevreuil solitaire (un peu comme moi ce matin) gambadait au milieu des champs. 

   Le vent soufflait avec de bonnes rafales et en l’ayant de travers, j’avais l’impression de rouler penché et d’être constamment emmené sur la droite !

   Autre secteur de singles : les Bois du Marsonnet. Si, pour aller vers les Mothées, j’ai pu profiter d’un vent favorable (puisque je l’avais dans le dos), pour arriver au Marsonnet, je commençais à subir pour la première fois, le vent de face. Ça n’a pas duré longtemps, heureusement, car j’ai pris la lisière droite du bois (les hautes herbes m'ont bien mouillé les pieds). Ensuite, le chemin dans les racines avant de monter le dévers dans les Sapins. J’ai continué sur le chemin abrité avant de faire le single qui finit sur la piste forestière. C’est là que je me suis rendu compte que les pluies des derniers jours avaient suffisamment mouillé le sol pour le rendre glissant, j’ai failli partir plusieurs fois par terre, car la trace était bien humide et même collante. Si jusque là, je ne m’étais fait que moucheter, j’ai un peu chargé les roues dans ce coin et j’ai eu droit à quelques projections de terre. J’ai d’ailleurs sali mon VTT sur le Marsonnet. 

   Le ruisseau coule toujours autant de bout en bout. En sortant du single à Fontaine Bénite, je suis resté à l’abri, puis j’ai traversé la route de Marson avant de reprendre de la hauteur sur les chemins en face du Marsonnet.

   Dès que j’ai tourné sur la gauche, j’ai pris le vent pleine face (jusqu’à Vésigneul). Usant !! Car le chemin est en faux-plat montant. En plus, le ciel se chargeait sérieusement. Le secteur en direction des côtes de la Coole et de Vitry le François était gris très foncé et on pouvait aisément constater que là-bas il pleuvait. 

ciel bien gris au sud-ouest

ciel plus dégagé vers Châlons

   J’ai d’ailleurs eu droit à quelques belles gouttes, cinglantes. Juste assez pour me refroidir les cuisses dont les muscles, du coup, commençaient à faire mal : pluie + froid (la T° a perdu 2°)+vent+effort pour compenser, pas top. J’ai croisé un jogger de Pogny, bien téméraire, et je suis arrivé sous le pont de la RN44 à Vésigneul, traversé le village et je suis entré dans le single (à l'abri) le long de la Moivre qui sort au silo. J’ai croisé 3 vététistes dans la première partie.

Une fois arrivé au silo, j’ai fait un petit break puis je suis arrivé à la maison.

   Bilan de cette sortie décoiffante (quoi que, pas trop dans mon cas) : 33,50 km, 380 m de D+, 2h20 de temps roulé.

   J’aurais au moins échappé au gros de la pluie mais pas totalement au vent (la météo parlait de rafales à 50 km/h, on ne devait pas en être loin). De Marson à Vésigneul, j’ai un peu tiré la langue. Quant à ma forme, j’ai bien senti que 2 semaines sans rouler, il me manquait un peu de souffle, mais au niveau technique, ça a été, mais le Pitch a dû aussi compenser les km que je n’avais pas fait ces derniers temps.

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RV(tt) - le 11 mai 2014

Vacances Italiennes (1)

Une semaine d'absence sur mon blog pour cause de vacances.  Dans ce qui suit, c'est le programme de cette semaine :

Nos vacances de Pâques en Ligurie (du 26 avril au 3 mai 2014)

   Cette année, pour notre semaine de vacances d’Avril, nous avons décidé d’aller en Italie. Point de chute : la Spézia, en Ligurie. Pourquoi la Spézia, parce que cette ville était idéalement située pour nos diverses excursions programmées: autoroute proche, déplacements en train avec la gare à 15 mn, commerces à proximité.

Sur cette carte, situation de la Spézia :

Jour 1 : samedi 26 avril : Voyage aller

   Départ le samedi 26 avril bien avant l’aurore (4h du mat’). Un tiers du parcours s’est effectué en France, jusqu’à Bâle (Nancy, Colmar, Mulhouse), puis un tiers en Suisse (par Luzerne). On traversera les Alpes par le tunnel du Gotthard pour faire le dernier tiers de notre périple en Italie. Parcours économique : vignette autoroutière Suisse : 33 € + autoroutes Italie : 55 € A/R.

Le temps était correct jusqu’en Alsace, qu’on passera sous une pluie fine. Une fois en Suisse, les conditions météos se sont grandement améliorées. Avant le tunnel, vers 10h, il faisait pas loin de 20°.

   En ayant décollé tôt le matin, le GPS indiquait une heure d’arrivée sans les pauses à la Spézia pour 13h30. Avec les arrêts quasi obligatoires toutes les 2h, plus le temps du repas, on espérait arriver vers 15h30-16h. C’était sans compter le passage du tunnel du Gothard. Les conditions de circulation étaient plutôt bonnes sur la Suisse, puis le trafic a un peu augmenté, puis comme ce tunnel est un "monotube", c’est une voie pour chaque sens, la circulation est donc régulée, une quinzaine de kilomètres avant. Et c’est à partir de là qu'on a commencé à perdre du temps. Plus d’une heure et demie au total à cause de la régulation, on va faire les kilomètres jusqu’au tunnel d’abord en accordéon, puis arrêt total (heureusement pas trop longtemps). Ceci nous fera arriver à destination à presque 17h.

   Une fois dans le tunnel (17 km), ça roule normal (70 km/h) mais par contre la T° s’élève énormément. Le thermomètre de la voiture indiquera à un moment 30°, au lieu des 20 évoqués plus haut à l’extérieur du tunnel.

   D’un côté et de l’autre des Alpes, les paysages sont magnifiques. De la neige sur les plus hauts sommets, de l’eau qui coule en torrents presque partout. On en a pris plein les yeux.

   On fera notre pause repas juste après la sortie du tunnel. Sous un beau soleil et 24°.

Passage de la frontière à Luzerne, puis le lac de Côme, Milan, et après avoir alterné tunnels et viaducs pour traverser les Alpes Appenins, enfin notre point de chute : la Spézia. Il faisait beau et bon à notre arrivée.

Accueil par le propriétaire, installation, repas et dodo (pour récupérer des plus de 12h de notre voyage). En plus, les lits étaient déjà faits !