Du
temps à récupérer, plein de soleil, alors ce lundi après-midi, c'était repos à
la maison. Euh, repos. Pas tout à fait !
Comme
la pelouse avait poussé ces dernières semaines et pas pu, faute de
temps (dans les deux sens du mot) de la tondre, j’ai commencé par ça une
fois rentré. Christelle pouvait enfin préparer le potager :
tomates, haricots, etc...
Potager partiellement prêt |
Une
fois l’herbe tondue, changement de tenue et j’ai enfourché ma
monture pour une ballade avec un temps nickel. Bonnes températures,
peu ou pas de vent, j’ai bien profité de cette sortie.
Dans
notre secteur, pour faire un peu de dénivelée soit on prend la
première côte qui se présente et on la monte 20 fois de suite, soit on fait un
circuit en direction du Sud-Est. J’ai opté pour cette solution.
J’ai eu un peu de mal à me remettre en jambes dans les premiers
kilomètres, surtout dans les singles des Mothées. Un petit tour qui
passera par le single des Sapins, des Erables, celui du Plateau et
pour finir, le Bois des Renards, puis en passant par les
Vaux-Parfonds (64 km/h dans la descente ! ), direction les
bosses jusqu’à Coulvagny.
J’ai
pris le chemin à droite du bois du ru de Coulvagny, un peu gras, car
assez abrité, avant de récupérer un tout petit bout du GR14. Une
compagnie de perdrix (elles étaient au moins 15) a décollé
bruyamment au bord d’un champ de colza (qui sent moins fort, car il
commence à défleurir).
Ensuite,
plus d’un kilomètre de montée entre 7 et 9 % qui m’a
ramené au bord de la RN44. Pas moyen de la traverser à cet endroit,
j’ai donc pris à gauche pour la couper au carrefour St
Amand-Soulanges pour revenir sur mes pas mais par l’autre côté.
J’ai refait un peu de bosses pour finir à l’entrée du single de
la Garenne à Ablancourt. Avec le soleil qui passait à travers les
arbres, les rais de lumière étaient du plus bel effet sur
l’environnement très verdoyant et sur la trace qui serpente.
Toujours plaisant de traverser ce single. Mauvais
surprise à la sortie, une grosse butte de terre a été mise en
place pour bloquer le passage. Pas top !
Chemin
de halage pour arriver à la Chaussée. J’ai décidé de finir mon
parcours par le GR14. La route de St Martin aux Champs est fermée
pour cause d’inondation. Je m’aventure quand même sur le chemin,
on verra bien. Eh bien, j’ai vu ! Par endroit sur des
distances plus ou moins longues, l’eau traverse le chemin. Avec
l’écoulement préférentiel, on a l’impression qu’il y a un
cours d’eau qui passe là. Un peu d’hydrologie :
l’écoulement préférentiel des eaux se fait lorsque le terrain
n’est pas tout à fait plat, et donc quand il y a des passages (un
chemin un peu en creux, par exemple) l’eau circule pour aller d’un
point haut vers un point bas et comme nos sols sont en craie, ça a
du mal à s’infiltrer. J’ai lavé mes pneus.
Les champs et le chemin sous les eaux |
Les
champs cultivés (semés en maïs) sont sous les eaux. Et le plus
étonnant, j’ai vu deux cygnes qui se promenaient comme s’ils
étaient sur un lac. Un peu plus loin, c’était une demi-douzaine
de poules d’eau. Plutôt décalé. Quand on voit la hauteur de la
Marne, on comprend que les champs soient noyés.
Ceci n'est pas un plan d'eau, mais c'est bien un cygne dans un champ ! |
Poules d'eau dans un champ cultivé ! |
Je
rentre à la maison avec de la bosse dans les jambes (440m de D+), un
peu de singles et un peu plus de 35 km. J’ai bien profité de ma
sortie, pris le temps de quelques photos, le thermomètre affichait
par moment plus de 19°, la météo était bien celle annoncée, et tout ça avec Mark Knopfler et Dire
Straits dans les oreilles, car quand je roule seul, je sors avec mon
MP3 !
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RV(tt) - le 27 mai 2013