Parcours raccouci (de 20kms) : crevaison lente, marre de regonfler (même avec ma pompe électrique) !

    Y'a des sorties qui commencent bien, avec les jambes qui vont avec. Puis sans crier gare, la sortie devient moins sympa, même si j'ai apprécié de l'avoir faite. C'est ce qui m'arrivera sur mon parcours de ce mardi 15 juillet. Je raconte ça dans ce compte-rendu.

    Après les grosses chaleurs des semaines passées, l'été se stabilise avec des T° plus raisonnables et plus normales pour la saison, mais cet aprèm, avec un ciel nuageux et qui restera ensoleillé et bien sûr un vent qui parfois, soufflait bien, orienté à l'Ouest. Je me rendrai compte facilement des moments où je l'avais de face.

    Le tour du jour, restera assez local. Je ne m'éloignerai pas de chez moi outre mesure. Et au final j'avais bien fait. Pour autant, j'aurai droit à du dénivelé. J'ai eu l'impression d'avoir fait plus de côtes que de descentes !

    Je pars vers les Mothées, je contourne le massif pour rester sur les chemins qui se trouvent au milieu des parcs éoliens. Je quitterai ce secteur, du côté d'Aulnay l'Aître, pour emprunter un court instant le GR14 avant de remonter vers la RN44. Je passerai en-dessous pour la longer par l'autre côté avant d'entamer la descente dite de Bel air qui m’amènera à Soulanges. Je suis passé de la vallée du Fion à la vallée de la Marne.

    A Soulanges, j'ai pris un chemin qui ne semble plus très entretenu. Et il est possible que les soucis que je vais rencontrer un peu plus tard venaient de là (au final, non).

    Je passe devant la ferme de la Noue Chaudière, après Pringy, pour arriver au milieu du parc éolien des 4 Vallées. Les sols sont très poussièreux, avec une bonne épaisseur de craie toute fine. Ma roue arrière navigue un peu, j'ai mis ça d'abord sur le compte de ces sols. Mais en reprenant des chemins plus durs, ma roue avait le même comportement. Je m'arrête et tâte mon pneu, que je trouve un peu mou.

    Je branche ma pompe, j'ai tout juste 1 bar de pression. J'imagine que j'ai dû rouler sur une petite épine après Soulanges (ah bah, non ! ). Je regonfle assez fort (2,2 bars pour être tranquille) et je poursuis ma route par Coole (la rivière Coole, proche de sa source, est à sec ! ) avec un arrêt "eau" au point d'eau agricole. Mon pneu semble OK. Je reprends mon parcours qui va me faire contourner Faux-Vésigneul.

    Je revérifie mon pneu, un peu mou pour moi et je recomplète la pression. Avec une pompe électrique c'est moins contraignant. Mais à répétition, ça pourrait vite devenir lassant.

    Partout où je suis passé, les moissons sont terminées et pas mal de parcelles sont déjà déchaumées et le colza broyé (avant d'être déchaumé). 

    Je profite de ce moment de pause pour faire pas mal de photos. En effet, plusieurs avions font des tours avec l'aéroport de Vatry : pilotes à l’entraînement pour un A320 de British Airways, un Falcon République Française mais aussi un A400M de l'Armée Belge. Je resterai sur place le temps qu'ils fassent 3 rotations. Avec des passages qui se feront quasiment à ma verticale pour certains. L'A400M est impressionnant. Personnellement, je trouve que ça fait un bel avion.

Falcon

A400M

Airbus A320

    Je me remets en selle après avoir donc regonflé un peu et je décide alors de raccourcir mon parcours (je le referai en totalité ultérieurement). Comme je ne voulais pas changer ma chambre, je préférais regonfler encore une fois. Ce que je ferai une dernière fois, donc, à Coupetz.

    Depuis que j'ai décidé d'écourter, pour rentrer à la maison, je ferai les derniers 20 kms avec le vent dans le dos quasiment en continu, avec en plus un dénivelé négatif, le compteur était souvent au-dessus de 30-35 km/h.

    Je reviendrai par Vitry la Ville et la piste cyclable qui finit à Pogny. Travail de ce soir : m'occuper de ma roue arrière, changer de chambre plutôt que de réparer, ça me gagnera du temps et vérifier surtout que la nouvelle chambre tient bien la pression (autant mettre du neuf). Pour être prêt pour une prochaine sortie.

   Après vérification, la fuite de la chambre ne semblait pas venir d'une épine mais d'une rustine, un poil décollée.

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RV(tt) - le 15/07/2025