La
météo continuant à m’être favorable pour rouler, je suis de
nouveau parti faire un tour ce mercredi soir et comme les semaines
passées, avec un départ peu avant 19h.
Après
les orages de la nuit de mardi à mercredi, même s’il faisait
encore bien bon, l’air était plus respirable. Il y avait longtemps
que je n’avais pas vu le thermomètre en dessous des 30° (entre 22 et 28°). Pas de
vent en plus ce soir.
J’ai
commencé par un peu de technique avec le single d’Omey après
l’usine de craie. J’ai emprunté la trace au bord du canal. Un
peu traître par endroit avec de grosses racines pas forcément
aisées à enrouler.
Une
fois à la Chaussée sur Marne, j’ai passé le pont au dessus de la
Nationale, puis j’ai pris la direction du spot des Mothées. Je me
suis fait un parcours court dans les singles qui se terminera par la
Sapinière. Il y avait des ronces au sol et je pense que c’est avec
l’épine de l’une d’elles que je vais avoir une crevaison lente
dont je me rendrai compte ultérieurement. J’ai eu un peu de mal à
me mettre en jambes sur cette partie de mon circuit, peut-être à
cause de la mauvaise nuit passée, consécutive au bruit du tonnerre
lié aux 2 orages qu’on a subi dans la nuit de mardi à mercredi.
Ca ira mieux ensuite. J’avais besoin d’une distance de chauffe
un peu plus longue pour une fois.
Je
vais rejoindre le bois du Trou des Loups. Juste avant la descente
côté Est, un chevreuil traversera sans se presser le chemin que je
vais descendre à 65 km/h. Ce qui m’a permis d’engager la montée
assez raide (>12%) qui suivait, presque en totalité dans l’élan.
Nouvelle descente (à plus de 55) avant d’arriver devant la ferme
de Mentarah. Dans ce secteur et au vu des nombreuses flaques d’eau,
lors de l’orage de la nuit d’avant, il a plus plu que vers chez
moi.
Je
vais alors reprendre, mais à l’envers, un bout de mon parcours de
mercredi dernier. Je suis au milieu des éoliennes de la Cense des
Prés. Point dominant qui permet d’avoir une vue panoramique sur la
campagne alentour. Les couleurs à cette heure de la soirée, avec le soleil qui décline, sont plus chatoyantes.
Je longe par la droite le bois qui finit au vallon
de la Côme Michault. Un renard était à l’affût dans un champ
(certainement à chasser des souris), mais je l’ai dérangé à mon
passage. J'arriverai ensuite le long du bois du rû de Coulvagny.
Dans un
champ de luzerne fraîchement fauché, deux chevreuils prenaient le
soleil. Eux aussi ne m’ont pas attendu pour s'enfuir et s’engouffrer dans le
bois.
Après
le lotissement à l’entrée de Coulvagny, je vais suivre un bon
moment le GR14. Et c’est dans ce secteur que je vais ressentir les
effets de ma crevaison lente évoquée au début de mon résumé. Ma
roue arrière naviguait anormalement. Je regonflerai lorsque
j’arriverai à proximité du moulin de la Chaussée sur Marne. Une
fois fait, je sens que ma tenue de route est bien meilleure. Ca me
permettra de rentrer à la maison sans ajouter d’air (le pneu sera
à plat dans la soirée). Une fois à la Chaussée je vais emprunter
un peu du chemin de halage, puis pour finir le GR14 jusqu’à Pogny.
Il fait plus frais, je n’avais plus l’habitude mais à cette
heure, il faisait très bon. Je n’aurai pas le loisir de voir le
soleil disparaître à l’horizon à cause d’un gros bandeau de
nuages à l’Ouest.
Je
vais essayer de faire encore une sortie avant la fin du week-end
(vendredi soir ou samedi AM), le temps devant se stabiliser.
----------
RV(tt) - le 9 août 2018
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire