Retour boulot : Galère, temps et sols pourris ....

    Quand j'ai vu les prévisions météo annoncées mardi soir pour mercredi (la "soi-disante" plus belle journée de la semaine), je me suis dit "Chouette, c'est l'occasion de bien en profiter".

    Grossière erreur. J'ai vite déchanté. La météo est loin d'être une science exacte et j'ai pu le constater ce mercredi.

    Je fus à des kilomètres des 19° prévus. Quand j'ai décollé après 16h, le thermomètre sur mon GPS a rapidement indiqué un pauvre 13° qui ne fera que descendre tout au long de la sortie. Quand je pense que la semaine dernière, je trouvais qu'il faisait frais. Hier, non seulement c'était frais mais en plus le ciel est resté bien couvert sur toute ma sortie. Et à la météo, c'est ajouté la conséquence des pluies de mardi. Je vais y revenir.

    Je quitte Châlons par la piste cyclable qui passe derrière mon lieu de travail puis je prendrai la direction du Complexe Agricole du côté de la D977, route de Suippes. Dans certaines parties les plus basses des chemins,  les sols étaient un peu glissants, mais rien d'affolant. Je traverse la route Châlons/Verdun, puis je descends vers les bois du Bauchet. Le long d'un terrain privé boisé, je vois un joli tapis de jonquilles en fleur. Et c'est en longeant ces bois que les galères vont commencer.

    Les pluies de mardi ont transformé les chemins en vrais bourbiers. Compliqué de trouver une trajectoire qui pourrait m'empêcher de glisser. Les pneus ont commencé à se charger. Le passage d'engins agricoles n'a rien arrangé. Je quitte la zone de bois et j'hésite sur la direction à venir : tout droit ou à gauche. Tout droit ce n'est pas terrible mais je vais vite m'apercevoir qu'à gauche, ce n'est pas mieux voire pire. Je vais faire 1 km sur un chemin boueux à souhait. Je me retrouve avec des pneus de Fat Bike.  Heureusement que j'ai pu éviter de poser les pieds par terre, sinon, j'aurai aussi chargé les chaussures.

    Je roule à moins de 10 km/h. Pas de rendement, il faut appuyer sur les pédales mais ça va vite tirer sur les jambes, à cause des efforts. Je finis par retrouver un chemin en craie. Mais la boue emmenée par les roues de tracteurs se retrouve aussi sur ce chemin. Je récupère ensuite un chemin en herbe un peu plus roulant. Ca va décrotter les pneus. Les chemins suivants seront un peu plus corrects. Mais je vais arriver sur celui qui longe les bois des Terres Notre Dame et l'état de ce chemin est pire que ce que j'avais quitté peu de temps auparavant. Ca collait, ça glissait. Impossible de passer ailleurs. Désespérant !!!!

    Du coup, une fois arrivé à la route Courtisols-Marson, j'ai décidé de rester sur le goudron jusqu'un peu avant l'entrée de Marson. La boue sur les pneus sautait autour de moi. Je retourne sur les chemins agricoles, un peu meilleurs, pour passer devant la carrière Omya de St Germain et de descendre vers la RN44. Je vais la longer d'abord par la gauche puis à Vésigneul, par la droite. Le thermomètre est passé sous les 10°.

    Je rentre à la maison avec un VTT bien sale, j'ai les jambes en vrac des efforts de cette sortie que j'aurai partiellement écourtée, mais les conditions de celle-ci était loin d'être au top. Je me croyais en plein Automne. J'ai presque préféré ma sortie de la semaine dernière, avec un ciel bleu et le soleil. Espérons que les choses vont vite s'arranger dans les semaines à venir, avec surtout des terrains plus secs... 

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RV(tt) - le 17-03-2022