bandeau défilant

A LIRE : Mes sorties 2024 - Météo à Pogny - Mes séances muscu Basic Fit -

lundi 8 septembre 2014

la rando d'Argonne, édition 2014

   Ce dimanche 7 septembre, je participais à la Rando d'Argonne. Départ vers 7h de la maison avec un brouillard " à couper au couteau". Visibilité réduite à qques dizaines de mètres. Et pas chaud, la voiture indique 12° !

   J'arrive à la Grange aux Bois, près de Ste Ménehould. Il fait très humide. Je m'inscris sur le 50 km. Grosse dénivelée annoncée : plus de 900 m (au final le GPS en donnera moins que prévu).
Je commence à me préparer et arrive Yannick, accompagné de deux camarades : Yann et Cédric.

   On avait décidé en fin de semaine de faire cette rando ensemble. Je verrais aussi des vététistes de Sarry, de l'Asptt, de Couvrot et des têtes rencontrées lors d'autres randonnées.

   On se met en route, dans le brouillard (toujours), les T° remontent un peu (15°). On prend tout de suite dans les bois, au niveau de l'accro-branches d' Argonne Aventure, en contrebas des Vertes Voyes. Passage de la ligne SNCF de Verdun, puis sous l'autoroute A4. On va grimper quelques premières côtes, histoire de se préparer à la suite... 

dans le brouillard
 













   On longera aussi l'Aisne. Ensuite, nous entrerons dans la forêt de Châtrices. Beaucoup de pistes forestières pour cette première partie avec quelques singles, mais dans les bois (qui représenteront au moins 80 % de notre parcours). 


toujours dans le brouillard !!















   Nous roulerons pendant un moment sur la piste de la Haute Chevauchée qui va nous amener à repasser sous l'A4 près de l'aire de repos de la Fontaine d'Olive. L'humidité de l'air faisait ressortir les toiles d'araignée.



   On aura droit à pas mal de bourbiers, heureusement avec des échappatoires, mais parfois pas le choix, et dans ce cas, il fallait choisir le bon passage (le moins gras). Les bois sentaient l'humus et les champignons. beaucoup d'amanites tue-mouche le long d'une des traces.



   A partir de l'autoroute et jusqu'à la Grange aux Bois (lieu du ravito) : du single et une zone très sympa assez technique orientée pilotage sur un périmètre plutôt réduit avec tout ce qui faut pour s'amuser. Le tracé nous fera aussi passer près du chêne Napoléon : 24m de haut, 3,80m de diamètre. Il aurait 280 ans.

















   Et donc le ravito (il n'y en aura qu'un sur le 50) vers le km 25 il me semble, sur le stade. Il y avait du sucré et du salé : pâtes, fromage, saucisson, chocolat, pâtes de fruits, fruits, etc. On a pris le temps de bien récupérer et de se réhydrater, car le brouillard s'entant levé, les températures sont alors bien remontées (on passait les 20°).




   Un regret, sur le parcours long, compte-tenu de son exigence physique, un seul ravitaillement n'était pas suffisant. A mon avis il aurait fallu que le ravito arrive plus tôt pour en prévoir un 2e entre 35 et 40 km. Idem à l'arrivée, pas de collation comme sur certaines randonnées, juste un fond de jerrican d'eau (tiède) disponible sur une table, rien à grignoter. J'ai trouvé ça un peu dommage.

   Lors de notre redémarrage, on va attaquer par le début du parcours de l'édition 2012, par la forêt de Valmy. En arrivant dans le fond du premier bois, ma roue avant a glissé sur une passerelle en bois et je me suis retrouvé avec le VTT dans le ruisseau de Guinaumont et un pied dans l'eau (un constat, elle était fraîche !!). Je n'ai pas compris pourquoi j'avais glissé, alors que sur d'autres passages, je n'avais pas eu de problème. Bizarre ! C'est à partir de là qu'on va accumuler de la dénivelée. Si, jusqu'au ravito, on était déjà bien montés, ce n'était rien à côté de ce qu'on allait grimper sur cette seconde partie. On avait de belles descentes mais ensuite, ça remontait fort. J'ai vu passer des pourcentages de dénivelée très élevés 18-20 % mais aussi jusqu'à plus de 25 %. C'était "montable" sur le VTT, à condition que les sols soient secs (et que ça ne soit pas trop long aussi). Quand c'était humide ou avec des pierres ou des racines, la moindre erreur de pilotage obligeait à mettre pied à terre. Et c'est arrivé parfois .Yannick et Cédric avaient un peu plus de mal sur les gros pourcentages. Yann arrivait, lui, à rester sur le VTT. J'étais content d'en faire la plupart sur la selle, mais il a fallu quand même pousser plusieurs fois. Le cœur était mis à rude épreuve. Heureusement, on avait ensuite des zones de récup' sur de la belle piste forestière. J'ai eu l'occasion de me faire interpeller (au départ et sur le parcours) par des lecteurs de mon blog avec qui on a eu le temps discuter un peu. Je sais donc qu'en local, son contenu est suivi. Ca fait plaisir ! On aura encore quelques beaux singles pour arriver à Florent en Argonne, avec la rupture entre le 35 et le 50 km.




   On reste sur le 50. Un peu de chemins, puis on entre de nouveau dans les bois (les Petits Bâtis), de belles traces, de belles descentes, dont une rapide, sur un sol stable (enfin je croyais), en ligne droite. Je me lâche, je vois qu'en bas, il faut légèrement monter sur la gauche, c'était sans compter sur un léger dévers juste avant avec quelques petites racines. Pas le temps de contrôler ma vitesse, je freine (trop tard) et j'ai fini par terre. Je n'ai rien vu venir. Je me relève, un peu sonné, mais surtout avec un gros choc au genou gauche, qui s'est mis à bien saigner (j'y ai laissé un peu de peau). Mais mon VTT n'avait rien ;o) !!! J'avais mal aussi à la hanche (je ne verrais qu'une fois changé que je me suis bien égratigné à cet endroit). Comme les muscles étaient chauds, j'ai pu reprendre le cours de la rando, sans douleur. Par contre, une fois rentré, et passée la douche, j'ai vu que mon genou avait pris du volume et qu'il commençait à me faire sérieusement mal.






ma hanche














  





















    Nous repartons, tous ensemble, le temps de me remettre de mes émotions, après cet arrêt forcé.  A ce propos, on a roulé souvent groupé, en s'attendant en haut de côtes ou au bout de zones de singles. Dans les fonds, des ruisseaux à traverser soit à gué, soit sur des passerelles (bien négociées celles-là). Puis, nous allons longer, en rive droite puis en rive gauche, toute une zone d'étangs, bien abrités, avec, encore, montées, descentes, singles. Parfois, on tombait sur des zones de débardage avec des chemins complètement défoncés, aussi difficiles en montées qu'en descentes, à cause des ornières.



   Après avoir traversé la route Moiremont-Florent en Argonne, nous entrerons dans la Forêt Hospitalière de la Viergette. Un vététiste est à l'arrêt au bord de la route, chariot de selle cassé, une blessure à la cuisse. Il m'apprend qu'il est tombé au même endroit que moi. Comme quoi !!!

   Dans un fond, pour traverser un ruisseau, il fallait passer sur des plots en bois. En essayant de ne pas mettre les pieds dans l'eau (à la limite, j'avais l'habitude).











   Un dernier single de nouveau dans la forêt de Valmy et on revenait sur la Grange aux Bois. Il commençait à faire chaud (24-25°). Il était quand même temps de rentrer, la douleur de mon genou se faisait sentir (autant que les km et la D+).

   J'aurais passé un peu plus de 4h sur le VTT pour 54,30 km parcourus. Quand à la D+, nous n'étions pas d'accord sur le chiffre donné par nos Garmin respectifs. Yann et Yannick possèdent un des derniers modèles, le mien date un peu. Mais les chiffres annoncés sont vraiment différents. Le mien sous-estimerait d'environ 10 % le résultat des leurs. Soit quelque chose comme 780 m pour moi et 850 m pour Yannick et Yann. Qui a le bon chiffre ? Mais bon, on savait tous les 4 qu'on avait mangé de la D+.


des montées bien raides et plus ou moins longues !
   Bilan : une belle rando, exigeante quand même, un parcours assez différent de celui fait en 2012, presque qu'en forêt, des terrains pas toujours faciles, des singles sympas, des ruisseaux … en eau, UN bon ravito. Mais je tempérerais mon avis en revenant sur le fait qu'il n'y ait eu qu'UN seul ravito et rien de prévu à l'arrivée pour récupérer un peu (hormis de se payer un sandwich et une boisson). Pas de crampes, pas de casse (du moins matérielle), un genou en vrac (j'espère pas trop longtemps) et des bons camarades avec qui j'ai fait cette rando.
----
RV(tt) - le 8 septembre 2014






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire