J'arrive
à la Grange aux Bois, près de Ste Ménehould. Il fait très humide.
Je m'inscris sur le 50 km. Grosse dénivelée annoncée : plus
de 900 m (au final le GPS en donnera moins que prévu).
Je
commence à me préparer et arrive Yannick, accompagné de deux
camarades : Yann et Cédric.
On
avait décidé en fin de semaine de faire cette rando ensemble. Je
verrais aussi des vététistes de Sarry, de l'Asptt, de Couvrot et
des têtes rencontrées lors d'autres randonnées.
On
se met en route, dans le brouillard (toujours), les T° remontent un
peu (15°). On prend tout de suite dans les bois, au niveau de l'accro-branches d' Argonne Aventure, en contrebas des
Vertes Voyes. Passage de la ligne SNCF de Verdun, puis sous
l'autoroute A4. On va grimper quelques premières côtes, histoire de
se préparer à la suite...
On longera aussi l'Aisne. Ensuite, nous entrerons dans la forêt de Châtrices. Beaucoup de pistes forestières pour cette première partie avec quelques singles, mais dans les bois (qui représenteront au moins 80 % de notre parcours).
Nous roulerons pendant un moment sur la piste de la Haute Chevauchée qui va nous amener à repasser sous l'A4 près de l'aire de repos de la Fontaine d'Olive. L'humidité de l'air faisait ressortir les toiles d'araignée.
dans le brouillard |
On longera aussi l'Aisne. Ensuite, nous entrerons dans la forêt de Châtrices. Beaucoup de pistes forestières pour cette première partie avec quelques singles, mais dans les bois (qui représenteront au moins 80 % de notre parcours).
toujours dans le brouillard !! |
Nous roulerons pendant un moment sur la piste de la Haute Chevauchée qui va nous amener à repasser sous l'A4 près de l'aire de repos de la Fontaine d'Olive. L'humidité de l'air faisait ressortir les toiles d'araignée.
On
aura droit à pas mal de bourbiers, heureusement avec des
échappatoires, mais parfois pas le choix, et dans ce cas, il fallait
choisir le bon passage (le moins gras). Les bois sentaient l'humus et
les champignons. beaucoup d'amanites tue-mouche le long d'une des
traces.
A
partir de l'autoroute et jusqu'à la Grange aux Bois (lieu du
ravito) : du single et une zone très sympa assez technique
orientée pilotage sur un périmètre plutôt réduit avec tout ce
qui faut pour s'amuser. Le tracé nous fera aussi passer près du
chêne Napoléon : 24m de haut, 3,80m de diamètre. Il aurait
280 ans.
Et donc le ravito (il n'y en aura qu'un sur le 50) vers le km 25 il me semble, sur le stade. Il y avait du sucré et du salé : pâtes, fromage, saucisson, chocolat, pâtes de fruits, fruits, etc. On a pris le temps de bien récupérer et de se réhydrater, car le brouillard s'entant levé, les températures sont alors bien remontées (on passait les 20°).
Un
regret, sur le parcours long, compte-tenu de son exigence physique,
un seul ravitaillement n'était pas suffisant. A mon avis il aurait
fallu que le ravito arrive plus tôt pour en prévoir un 2e
entre 35 et 40 km. Idem
à l'arrivée, pas de collation comme sur certaines randonnées,
juste un fond de jerrican d'eau (tiède) disponible sur une table,
rien à grignoter. J'ai trouvé ça un peu dommage.
Lors
de notre redémarrage, on va attaquer par le début du parcours de
l'édition 2012, par la forêt de Valmy. En arrivant dans le fond du
premier bois, ma roue avant a glissé sur une passerelle en bois et
je me suis retrouvé avec le VTT dans le ruisseau de Guinaumont et un
pied dans l'eau (un constat, elle était fraîche !!). Je n'ai
pas compris pourquoi j'avais glissé, alors que sur d'autres
passages, je n'avais pas eu de problème. Bizarre ! C'est à
partir de là qu'on va accumuler de la dénivelée. Si, jusqu'au
ravito, on était déjà bien montés, ce n'était rien à côté de
ce qu'on allait grimper sur cette seconde partie. On avait de belles
descentes mais ensuite, ça remontait fort. J'ai vu passer des
pourcentages de dénivelée très élevés 18-20 % mais aussi
jusqu'à plus de 25 %. C'était "montable" sur le VTT,
à condition que les sols soient secs (et que ça ne soit pas trop long aussi). Quand c'était humide ou avec
des pierres ou des racines, la moindre erreur de pilotage obligeait à
mettre pied à terre. Et c'est arrivé parfois .Yannick et Cédric
avaient un peu plus de mal sur les gros pourcentages. Yann arrivait,
lui, à rester sur le VTT. J'étais content d'en faire la plupart sur
la selle, mais il a fallu quand même pousser plusieurs fois. Le cœur
était mis à rude épreuve. Heureusement, on avait ensuite des
zones de récup' sur de la belle piste forestière. J'ai eu
l'occasion de me faire interpeller (au départ et sur le parcours)
par des lecteurs de mon blog avec qui on a eu le temps discuter un
peu. Je sais donc qu'en local, son contenu est suivi. Ca fait
plaisir ! On aura encore quelques beaux singles pour arriver à
Florent en Argonne, avec la rupture entre le 35 et le 50 km.

On reste sur le 50. Un peu de chemins, puis on entre de nouveau dans les bois (les Petits Bâtis), de belles traces, de belles descentes, dont une rapide, sur un sol stable (enfin je croyais), en ligne droite. Je me lâche, je vois qu'en bas, il faut légèrement monter sur la gauche, c'était sans compter sur un léger dévers juste avant avec quelques petites racines. Pas le temps de contrôler ma vitesse, je freine (trop tard) et j'ai fini par terre. Je n'ai rien vu venir. Je me relève, un peu sonné, mais surtout avec un gros choc au genou gauche, qui s'est mis à bien saigner (j'y ai laissé un peu de peau). Mais mon VTT n'avait rien ;o) !!! J'avais mal aussi à la hanche (je ne verrais qu'une fois changé que je me suis bien égratigné à cet endroit). Comme les muscles étaient chauds, j'ai pu reprendre le cours de la rando, sans douleur. Par contre, une fois rentré, et passée la douche, j'ai vu que mon genou avait pris du volume et qu'il commençait à me faire sérieusement mal.
On reste sur le 50. Un peu de chemins, puis on entre de nouveau dans les bois (les Petits Bâtis), de belles traces, de belles descentes, dont une rapide, sur un sol stable (enfin je croyais), en ligne droite. Je me lâche, je vois qu'en bas, il faut légèrement monter sur la gauche, c'était sans compter sur un léger dévers juste avant avec quelques petites racines. Pas le temps de contrôler ma vitesse, je freine (trop tard) et j'ai fini par terre. Je n'ai rien vu venir. Je me relève, un peu sonné, mais surtout avec un gros choc au genou gauche, qui s'est mis à bien saigner (j'y ai laissé un peu de peau). Mais mon VTT n'avait rien ;o) !!! J'avais mal aussi à la hanche (je ne verrais qu'une fois changé que je me suis bien égratigné à cet endroit). Comme les muscles étaient chauds, j'ai pu reprendre le cours de la rando, sans douleur. Par contre, une fois rentré, et passée la douche, j'ai vu que mon genou avait pris du volume et qu'il commençait à me faire sérieusement mal.
ma hanche |
Nous repartons, tous ensemble, le temps de me remettre de mes émotions, après cet arrêt forcé. A ce propos, on a roulé souvent groupé, en s'attendant en haut de côtes ou au bout de zones de singles. Dans les fonds, des ruisseaux à traverser soit à gué, soit sur des passerelles (bien négociées celles-là). Puis, nous allons longer, en rive droite puis en rive gauche, toute une zone d'étangs, bien abrités, avec, encore, montées, descentes, singles. Parfois, on tombait sur des zones de débardage avec des chemins complètement défoncés, aussi difficiles en montées qu'en descentes, à cause des ornières.
Après
avoir traversé la route Moiremont-Florent en Argonne, nous entrerons
dans la Forêt Hospitalière de la Viergette. Un vététiste est à
l'arrêt au bord de la route, chariot de selle cassé, une blessure à
la cuisse. Il m'apprend qu'il est tombé au même endroit que moi.
Comme quoi !!!
Un
dernier single de nouveau dans la forêt de Valmy et on revenait sur
la Grange aux Bois. Il commençait à faire chaud (24-25°). Il était
quand même temps de rentrer, la douleur de mon genou se faisait sentir (autant que les km et la D+).
J'aurais
passé un peu plus de 4h sur le VTT pour 54,30 km parcourus. Quand à
la D+, nous n'étions pas d'accord sur le chiffre donné par nos
Garmin respectifs. Yann et Yannick possèdent un des derniers
modèles, le mien date un peu. Mais les chiffres annoncés sont
vraiment différents. Le mien sous-estimerait d'environ 10 % le
résultat des leurs. Soit quelque chose comme 780 m pour moi et 850 m
pour Yannick et Yann. Qui a le bon chiffre ? Mais bon, on savait tous les 4 qu'on avait mangé de la D+.
Bilan :
une belle rando, exigeante quand même, un parcours assez différent
de celui fait en 2012, presque qu'en forêt, des terrains pas
toujours faciles, des singles sympas, des ruisseaux … en eau, UN
bon ravito. Mais je tempérerais mon avis en revenant sur le fait
qu'il n'y ait eu qu'UN seul ravito et rien de prévu à l'arrivée
pour récupérer un peu (hormis de se payer un sandwich et une
boisson). Pas de crampes, pas de casse (du moins matérielle), un
genou en vrac (j'espère pas trop longtemps) et des bons camarades
avec qui j'ai fait cette rando.
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RV(tt) - le 8 septembre 2014
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des montées bien raides et plus ou moins longues ! |
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RV(tt) - le 8 septembre 2014
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