14 juin : le Raid Randorient : un raid ... raide

   Ce dimanche 14 juin, j’ai pris la direction de l’Aube pour participer à l’Edition 2015 du Raid Randorient. C’était ma première fois. Ce fut dur mais je ne regrette pas le déplacement.

   1h pour aller à Lévigny, et plus précisément au stade du village situé à l’extérieur où on était accueillis.

situation de Lévigny

   Il y a déjà du monde et le stade finira par être bien rempli. Les organisateurs enregistreront environ 280 participants. Vu la situation géographique de Lévigny, il y a des voitures immatriculées dans l’Aube bien sûr, mais aussi dans l’Yonne, la Hte-Marne, la Marne (dont des membres du club de Couvrot).

   Je vais m’inscrire (sur le 36 et au final j’ai fait le bon choix), c’est rapide et j’ai droit à ma plaque de cadre (dont le n° servira pour une tombola), café-brioche si on veut. Un rapide visu sur le plan des parcours (beaucoup en forêt semble t’il) puis je vais me préparer.

   Un mot d’entrée sur l’organisation. Accueil (RAS), balisage (rubalise et flèches oranges au sol : pas d’erreur sur les bifurcations), sécurité (par endroit c’était aux vététistes de faire attention pour les traversées de routes , sauf au départ), 2 ravitos (tomates, fromage, fruits frais au 1er : pastèque, melon, oranges, bananes ; manquaient barres de céréales, plus de fruits secs, le 2e était mieux pourvu). L’équipe est rôdée, et donc, rien à redire. c’était sympa ! Bravo pour tout !!!    

   On était prévenus sur le site du Randorient que "les parcours étaient physiquement et techniquement assez exigeants, car constitués essentiellement de monotraces, et donc la vitesse moyenne ne devrait pas dépasser les 10 à 15 km/h". Ils ne se sont pas trompés, j’ai fait du 9,7 km/h de moyenne.

   A 8h15, je me met en route (les départs sont libres). Il fait plus de 20°. On entre directement dans les bois. 2 km de piste dans le Bois d’Arrentières et ensuite, on allait attaquer une succession de singles. J’ai droit à une photo sur un obstacle mal négocié (pédale en bas, ça ne pardonne pas, je suis resté planté en haut de ce passage, je pense que la photo arrivera plus tard). On les enchaînera , les uns après les autres, avec quelques liaisons, très courtes, soit sur de la piste forestière, soit sur du chemin à découvert. Ce fut le cas après le village d’Arrentières, au-dessus des vignes (l’Aube fait aussi du Champagne, aussi bon que dans la Marne). Après cette liaison sous le soleil (ça chauffait), on va faire un trèèèèèèèèèèès long circuit presque qu’en singles dans le bois de Courtgain. J’ai découvert aussi de nombreux pierriers, aussi traitres que des racines humides dans des dévers, car souvent pas stabilisés. Je me suis fait parfois peur, mais heureusement sans chute.

   Certains singles étaient 100 % dans les bois, d’autre étaient en limite dans de la végétation type "maquis". Il y avait aussi des monotraces en D+ qui montaient en lacets avec un bon pourcentage. Tuant !!! J’ai dû faire une bonne pause, car le cardio commençait à grimper. Quand ça devenait trop raide, il fallait poser pied à terre, mais une grande majorité de vététistes faisait pareil. Heureusement, ça n’a eu lieu que 2 ou 3 fois pour moi. Je n’ai quasiment pas tapé le cintre car les traces étaient souvent larges, mais j’ai pris un petit arbre dans le casque et j’ai arraché les rilsans du support caméra peu après le 2e ravito. La caméra a volé devant moi sans dommage ! Elle est costaud.

rencontre sur une liaison

   Tous ces singles (dont certains très ludiques) m’ont amené au-dessus de Montier en l’Isle (avec un beau point de vue sur la vallée de l’Aube.), tout d’abord, puis toujours en monotrace à Arsonval (avec une belle descente).

point de vue

descente Arsonval

   Grosse montée après Arsonval, dans les vignes, pour arriver au 2e ravito vers le km 26 (le premier était au km 12). Il était bienvenu : eau, fruits secs, chocolat, jolies hôtesses . 

ravito 1

ravito 2

ravito 2

  A ce niveau, il est possible de faire un retour rapide sur le lieu de départ ou de continuer sur le parcours initial. C’est ce que j’ai fait. Sans regret, puisque après un peu de piste qui montait bien, de nouveau du single. Le club du Randorient a un potentiel énorme de traces. Les secteurs sont très bien exploités. Beaucoup de passages avec des singles en encorbellement, mais attention à ceux en dévers, car on pouvait facilement se faire emmener par ces dévers. On voyait d’ailleurs les traces de roues hors sentier. On était sur la dernière partie du parcours, dans les bois de Montier en l’Isle et à la hauteur du bois Berthelin, juste en-dessous des 5 éoliennes de Lévigny (voir les lieux sur le plan du parcours). J’ai eu droit à quelques descentes un peu typée Enduro, puis une longue montée un peu avant la fin, un dernier single (si, si ! ), un chemin ouvert à la débroussailleuse qui tabassait fort et pour rentrer au stade un passage caillouteux le long d’un champ. Enfin pour réellement terminer ce parcours, les organisateurs avaient mis en place un petit tremplin avec une photo à l’arrivée. Il y a eu d’ailleurs plusieurs passages dans les bois aménagés avec des planches et des rondins pour rendre certains endroits plus ludiques.

Mon n° de plaque m’a fait gagner un bidon de vélo.

   Sandwich et boisson offerts (ils étaient bienvenus). Même si je n’ai pas souffert de crampes, (contrairement à certains que j’ai vu à l’arrêt), j’étais bien content de finir. Pas souvent de répit sur ce parcours : vigilant et concentré dans les descentes, grosses montées, parfois longues, pierriers. Ce n’était pas de la balade  !!! Mais cette rando était réussie pour moi, classé 1ère de celles auxquelles j’ai participé cette saison. Je veux bien croire que les singles représentaient 78 % de tout le tracé.

Je venais de terminer mon Raid de 36,2 km en 3h44 de temps roulé et 802 m de D+. Ça commence à causer ! 

J'ai 2h de vidéos avec lesquelles je ferai un résumé.
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RV(tt) - le 14 juin 2015