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mardi 16 mai 2017

la Barjot 2017 (Baudrémont - 55)

  Ce dimanche 14 mai, j’avais décidé de faire un déplacement dans la Meuse pour participer à la Barjot dans le village de Baudrémont (j’y étais déjà venu en 2015 et j’avais bien aimé). C’était ma première rando extérieure de l’année.



  Côté météo, ça s’annonçait pas terrible. Un peu avant que je parte, il pleuvait. Il pleuvra sur la moitié de mon parcours. Mais comme le ciel côté Est avait l’air de se dégager et qu’il faisait doux, j’ai continué jusqu’à Baudrémont. Le soleil a fait une timide apparition lorsque j’arrivais dans le village. Il y avait déjà pas mal de voitures garées le long d’un chemin agricole et devant un hangar. Pas évident d’assurer le stationnement dans un aussi petit village !

  Je me prépare et je vais m’inscrire. On a droit au café-brioche pour l’accueil. Il y a la queue aux inscriptions. Mais pas du côté des pédestres (la rando est mixte). Il serait bon, pour les prochaines fois, d’avoir plus de personnes pour les inscriptions, ça éviterait d’attendre plus d'1/4h pour s’inscrire. Comme en 2015 j’avais fait le 38 et que j'avais trouvé la distance adaptée à mon effort, je m’inscris pour le 40 ! Dommage que sur les plans des parcours affichés, les dénivelés n'étaient pas indiqués !




Ma rando en "relive" : ICI

Je fixe ma plaque de cadre puis je me met en route (les départs sont libres). Le temps est toujours couvert. Après quelques hectomètres sur le goudron et une piste forestière, on entre dans le premier single. Jusqu’au ravito 1, le parcours est plaisant : des singles sympas, de belles montées (on cumule vite de la D+) et qques belles descentes. Le parcours me semble différent d’il y a deux ans. Mais il était annoncé de nouveaux singles. Effectivement, il y en a un qui a été tracé au milieu d’une coupe de bois, devenue clairière, ça tourne, ça monte et ça descend (c'est plaisant) puis on entre dans un grand bois de sapins. 



nb : Je réaliserai une petite vidéo qui sera plus parlante que les impressions d'écran issues de ma caméra.

 Essentiellement axé pilotage. Cette partie est plutôt pas mal. C’est ensuite que ça va se gâter. En effet, une trace a été ouverte (depuis peu semble t’il) dans un bois ayant été éclairci, il y a de nombreux branchages (ça claque dans les rayons), mais surtout le sol ressemble à de la tôle ondulée (les racines qui affleurent ? ), souvent obligé de poser le pied, puis de relancer, ce n’était pas terrible, en plus les sols étaient par endroit bien gras. Heureusement que je roule sur TS en 27.5 ! A noter que mes roues en tubeless ne m'ont pas causé de soucis (même dans les pierriers), contrairement à d'autres participants qui perdaient de l'air sur certaines compressions.

 Puis on attaque une zone de tranchées (en forme de goulets) datant de la 1ère guerre mondiale. Il faut y descendre puis en sortir, par des dévers, sur des sols rendus un peu glissants par les pluies des derniers jours. Ces goulets ayant des angles assez fermés, peu de Vététistes arrive à rester sur la selle. Ca grogne, ça peste autour de moi. On en vient à souvent pousser le VTT et même le tirer pour sortir de ces goulets. C’est à cet endroit que je me ferai rejoindre par Maxime avec qui j’avais souvent roulé l’année passée. 



  J'essaie tant bien que mal d'aller au bout de ce secteur pour tomber sur une côte que seuls les VAE pouvaient passer sur la selle (réflexion d'une vététiste des Baroudeurs de Ligny). Tout le monde était en mode "poussette" et râlait de cette partie de parcours. A priori, on s’en serait bien tous passés. Dans cette côte, c'est Corentin qui me rattrapera (on avait fait connaissance à Ancerville en septembre 2016). 





  Sur l’ensemble du parcours, j'ai trouvé qu'il y avait peu de zones de répit. J’étais toujours en effort, ce qui a fini par me "scier les pattes" et me couper le souffle. Difficile de faire redescendre le cœur. Vue la dénivelée déjà accumulée et le peu de km effectués (moins de 20), j’ai décidé, dès que les panneaux l’indiqueraient, de bifurquer sur le 30 km. Les singles montants suivants sur des sols pas forcément toujours roulants m’ont conforté dans ma décision. Je perdais la notion de plaisir sur cette rando. Ce parcours me semblait très (trop ? ) physique. En 2015, je me souviens que le parcours était exigeant mais cette année, le niveau avait l’air plus élevé. 

  Je me ferai rattraper par Fabrice de Vitry, avec qui j’avais roulé l’an dernier et sur la rando d’Ancerville. Pas content non plus par certaines portions de ce parcours !



















  J’arrive au ravito 2, mais je n’y resterai pas longtemps, il n’y avait plus d’eau (heureusement que j’avais du stock), je mange qques abricots secs et pâtes de fruit. J’en profite pour retirer mes manchettes et mon gilet sans manche car le soleil est enfin là et il fait bon. Peu de temps après m’être remis en route, j’arrive à la bifurcation entre les parcours courts (10, 20, 30) et les longs (40,50). Il me reste encore 10 bons km avant le retour au village. Il y aura encore quelques secteurs costauds puis peu avant la fin, du beau single avec des zones rapides et un peu de pilotage entre les arbres (attention aux touchettes avec mon cintre large de 730 mm). Je ferai une mini pause pour cueillir quelques brins de muguet qui parsemaient les bords d’un single. Et enfin, je retrouve la route en goudron de l’aller par laquelle je vais revenir sur le village. Je reviens à la voiture, j’ai 30 km sur le Garmin mais une D+ de plus de 680 m ! 



  Mon temps roulé est de presque 3h00. Je ne me souviens pas sur une rando avoir effectué, compte-tenu de la distance, une aussi faible moyenne (< 10 km/h). Même au Roc d’Azur, en 2015, sur plus de 40 km (le Roc Altitude), ma moyenne avait été supérieure à 10 km/h !! 



 Compte-tenu du circuit proposé cette année et du côté trop physique (pour moi) de celui-ci, je ne reviendrai pas à Baudrémont l’an prochain. J'ai appris l'humilié en faisant du VTT, cette rando me l'a encore rappelé. Même en ayant choisi le 30 km, et en ayant une condition pas trop pourrie (je fais quand même pas mal de km tout au long de la belle saison), le niveau technique était un peu trop élevé à mon goût.

 Malgré quelques belles portions assez ludiques et des descentes sur lesquelles je pouvais me lâcher, l'enthousiasme d'il y a 2 ans n'était pas au rendez-vous cette année. Dommage !

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RV(tt) - le 16 mai 2017

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