Petit
tour dans les bois entre Reims et Epernay pour participer à la
Varoce, à Cuchery, commune du vignoble champenois.
Déplacement
qui commençait mal. Une route fermée du côté de Germaine et
difficile de trouver la déviation mise en place. J’ai perdu plus
de 20 mn pour me rendre sur place. Grrr !!
Enfin
j'arrive, je me gare, je me prépare. Je vais rouler avec Stéphane
qui, lui, est déjà prêt (on va faire la rando ensemble). Je vais m’inscrire sur le 30 km typé
Enduro avec des descentes ponctuées de sauts plus ou moins
importants. Heureusement qu’il y a des "chicken pass" car
certains passages étaient chauds !! On a préféré les
échappatoires.
Côté
météo, il fait beau et déjà bon. Et les T° vont grimper tout au
long de la matinée. On va passer une bonne partie de la sortie dans
les bois, ce qui apportera de la fraicheur mais sur les quelques zones à
découvert (chemins, routes), ça plombait !
On
quitte le village de Cuchery par un peu de descente, puis pas le
temps de se mettre vraiment en jambes, on va vite grimper fort vers les
bois. Certains chemins sont un peu défoncés, il y a des flaques
d'eau mais aussi de boue. entre-temps, Eric, un ami, nous a rejoint. On restera partiellement ensemble jusq'à la sortie de Baslieux et on s'apercevra lors des boucles des zones techniques. On entre dans le bois pour aller chercher
le premier single descendant. Le tracé est sympa, mais pas question
de prendre vraiment de la vitesse, il ne le permet pas. Par
contre, on va se faire une belle pointe de vitesse quand on
redescendra dans le vignoble pour arriver sur Baslieux s/s Châtillon.
On va alors remonter vers le massif opposé. Et ça va grimper …
dur !
Avant
de rentrer dans les bois, on a de beaux points de vue sur le vignoble
alentour. Sous le soleil, la campagne est belle !
Certains
chemins sont gras, même parfois un peu trop. Peu d'adhérence et
donc un peu de passages à la poussette. D'ailleurs sur certains
plateaux, il y avait de beaux bourbiers parfois difficiles à éviter.
Ca n'aura représenté que peu de zones mais c'était pénible, la
roue arrière patinait, très peu de rendement au roulage. Pas top !!
Jusqu'au
ravito (le seul) situé à Orcourt, on montera à peu près autant
qu'on descendra. Descentes parfois bien techniques car ouvertes
depuis peu avec plusieurs sauts, évitables. Pour les emprunter, il
valait mieux connaître les lieux et être bien équipé
(protections, casque intégral étaient, je pense, préférables) car décoller
c'est bien mais encore fallait-il bien se réceptionner, ce qui n'est
pas toujours la partie la plus simple !! Les singles étaient
pour certains grisants mais comme les traces étaient fraîches, il
fallait rester vigilant (euphorie mesurée, donc). Les bras ont bien souffert. On s'est
retrouvés aussi sur ce même type de singles mais en D+ avec de
belles épingles. Usants, même en essayant de garder le rythme. La roue avant ne demandait qu'à décrocher. J'ai
souvent utilisé les plus petits développements de mon VTT :
22x36, 22x34 ou 22x28. Le plateau de 36 n'aura pas servi beaucoup.
Certains singles passaient par de petits canyons dans lesquels on
entrait et sortait par des dévers. Il valait mieux rester attentif
aux trajectoires pour passer les remontées sans ripper sur les
dévers !
Le
parcours proposé est bien différent de mes anciennes
participations, beaucoup de nouveaux secteurs. Un peu plus exigeant, technique, mais intéressant.
J'ai cependant reconnu une première zone avant le ravito, faite d'un
long single en 2 parties, pas piégeux, rapide, ludique et qui finit
au village d'Orcourt.
Orcourt, après le ravito |
On va beaucoup boire et bien manger au ravito car nos
réserves d'eau ont été bien utilisées. On refera le plein des
gourdes. Il fait de plus en plus chaud et les organismes vont
commencer à souffrir.
On
va faire une grosse portion en plein soleil sur du goudron avant de
retourner dans les bois en direction de Belval s/s Châtillon que
l'on va contourner. La chaleur et les efforts vont nous obliger à
faire de nombreuses pauses (salvatrices) pour récupérer. On revient
vers Belval pour le secteur un peu hard du parcours avec des trous
énormes, raides pour y entrer mais aussi pour en sortir avec souvent
une bonne compression dans les fonds qui pouvait casser la vitesse.
Il fallait bien choisir le développement car en moulinette,
impossible de ressortir.
On sort des bois et on arrive au hameau de
la Poterne. Il est déjà tard et le parcours n'est pas fini. Je
reconnais les lieux, il reste encore un gros bout dans les bois avant le retour.
Stéphane ayant sa dose et moi un peu aussi, et comme on commençait
à être cuit par les efforts et la chaleur, on a décidé de rejoindre Cuchery par
la route et shunter la dernière partie de la rando. On avait déjà "bouffé" pas mal de D+ par
rapport aux km, on ne voulait pas se mettre en difficulté physique.
Pas la peine de tenter le diable.
On passe dans les vignes, on
traverse Belval puis on revient à Cuchery. Il y a du vent, ça fait
du bien. On respire ! Ce final permet d'apprécier encore l'environnement.
Une
boisson (bien fraîche) nous est offerte à l'arrivée. Bilan de
cette rando : Plus difficile que les autres années, de très nombreux singles, avec
des secteurs techniques plutôt pas mal qui auront besoin d'être
mieux tassés. Le parcours n'est pas forcément adapté à un
débutant, mieux valait être un rider un minimum aguerri car parfois
il fallait "serrer les fesses" sur certains passages. J'ai passé une bonne
matinée, mais dommage qu'il faille faire 1h15 de route pour se
rendre sur place, car une telle rando entame sérieusement la journée
du Dimanche, sachant qu'il ne fallait pas espérer faire une grosse
moyenne sur un tel parcours.
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RV(tt) - le 24 juin 2019
je crois que j'ai le problème que vous avec l'auto pause.
RépondreSupprimerDu coup, mon compteur garmin ne prend pas bien en compte certaines montées.
Exemple sur votre tracé : à la 50' ou à 1h00 et à 1h00:48. J'ai le même problème et je ne sais pas le résoudre.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe règle l'auto pause pour qu'il soit suspendu qu'à l'arrêt.
Sympa le maillot à l'effigie de ton blog. Bravo à toi pour cette rando
RépondreSupprimerRegarde le tracé Garmin aux timings indiqués. on voit que l'auto pause te supprime certaines parties des montées (le temps de la montée). on voit que du coup tu as gravi 50m de D+ en 8 secondes (Affiche le graphique altitude et regarde la montée qui correspond au timing 50 min cela te fait un escalier). Sur une rando typée comme la Varoce, le compteur t'indique avoir roulé 2h35, en fait tu as réellement roulé beaucoup plus longtemps peut-être 3h30. Perso et pour répondre à la personne du premier commentaire, j'ai désactivé l'auto pause car dans certaines montées très abruptes ou très techniques la vitesse peut tomber à 5km/h et à chaque fois le compteur se met en pause... Dans tous les cas, bravo pour ton blog que je suis assidûment.
RépondreSupprimerOn voit exactement le même problème sur la dernière rando que vous avez fait : la bike'us. C'est bon jusqu'à 1h38 et ensuite on retrouve ce phénomène d'escalier (1h38:48, 1h47:32, 1h49:26, 2h25:29, 2h31:43 et 2h44:03). Moi aussi, j'ai fini par désactiver l'auto pause sur ce compteur.
RépondreSupprimerPar contre, si je désactive l'auto-pause, le chrono continuera de tourner lorsque je m'arrête et ne reflétera plus mon temps roulé effectif. Sinon, fixer une vitesse mini ?
RépondreSupprimergarmin connect supprime les moments ou la vitesse est nulle. tu as le temps total et le temps en deplacement.
RépondreSupprimerDonc, selon toi et pour avoir un rendu plus fiable, mieux vaut mettre l'auto-pause en mode désactivé ?
RépondreSupprimerEn tout cas, c'est ce que je fais. Je n'ai pas essayé avec la vitesse min plus petite pour voir si le compteur réagissait mieux. Mais dans tous les cas, comme dit plus haut, garmin connect gère de lui même un temps total et un temps en déplacement. Par contre, du coup j'ai bien tout le tracé...
RépondreSupprimerDimanche je vais à la Valéran à Ligny en Barrois, je vais désactiver l'auto-pause et voir comment va se comporter le garmin.
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