Un parcours pour se faire mal aux jambes

   Un temps qui ne peut qu’inciter à faire tourner les roues des VTT. A 17h15, je décollais de la maison en tenue légère.

   T° entre 20 et 23°, ciel comme samedi, bleu. Mais du vent (rafale par moment à 20km/h) et 17 km avec le vent de face, ça marque !

   J’ai donc pris le parti de partir vent de face. J’allais en baver sur une partie du parcours mais, ça irait mieux ensuite. Pas de single aujourd'hui, j'en ai fait pas mal les semaines passées. J'ai opté pour de chemin et des côtes. J’ai pris la direction de Marson, avant de traverser la route de Longevas pour contourner le bois de la Noue. Ensuite traversée de la route de Courtisols, alternant chemins blancs et en herbe et quelles belles côtes (à 10-12%) et descentes (maxi à 55,9 km/h). Certains chemins étaient bien chargés en grève, alors en y ajoutant le vent et les côtes, ça chauffait les jambes. J’avais hâte d’avoir un vent plus favorable. Mais comme je l’ai dit au début, il a fallu attendre de passer le km 17 pour souffler un peu. Je l’aurai encore parfois de face mais sur de courtes distances. Je me suis retrouvé à proximité du marronnier du Puits de la Madeleine avant de retrouver le chemin qui amène à la carrière de St Jean sur Moivre. Sur un point haut, j’avais vue sur les 3 villages de la Moivre : St Jean, Dampierre et Francheville et en arrière plan les champs d’éoliennes. 

St Jean sur Moivre

Dampierre

Francheville

La nature change de couleur, les colzas sont bien fleuris, ça sent bon et c’est tout jaune dans la campagne.

en jaune et bleu

du colza devant, à gauche et à droite

   Je passerai en contrebas des Mothées, puis je finirai par le chemin à droite juste avant le pont de la RN44 pour rentrer à la maison par la route de Francheville.

   Une anecdote : alors que j’arrivais le long d’un champ de céréales qui commençait à lever, j’aperçois 3 gros lapins de garenne en train de casser la croûte. Comme j’étais à contre-vent, ils ne m’ont pas entendu arriver. Je suis passé à moins de 50 m d’eux et lorsqu’au dernier moment ils m’ont vu, au lieu de détaler, ils ont d’abord rabattu les oreilles, puis ils se sont plaqués au sol, un peu comme un chat quand il chasse les oiseaux. Ca m’a bien amusé. Ca m’a fait penser aux autruches qui mettent la tête dans le sol et qui croient qu’on ne les voient plus !!! J’ai eu droit à pas mal de couples de perdrix, même un héron le long d’un chemin (ils ne sont plus seulement pêcheur .. ). Bien agréable de faire du VTT avec tous ces animaux !

   Bonne cadence sur cette sortie (38,6 km pour 1h57) malgré la dénivelée et le vent sur presque la moitié de mon parcours, qui m’auront bien tiré sur les jambes : presque 420m de D+.

RV(tt) - le 22 avril 2015