Côtes au menu

   Comme je l’avais écrit sur le CR de ma sortie de Mercredi, hier soir Vendredi, j’ai remis le couvert.

   Et j’aurai eu tord de me gêner, car les conditions météo étaient encore meilleures. T° un peu plus élevées, vent léger qui s’est arrêté en cours de sortie, soleil et ciel bleu.

   J’ai donc commencé par monter vers les Mothées. Et comme prévu, j’y ai fait un circuit quasi complet. J’ai dû shunter 2 singles (pas forcément les plus intéressants, mais aussi parce qu’il fallait que je fasse des choix). J’ai attaqué par le single des Sapins (le 1er quand je viens de chez moi) et j’ai fini par la Sapinière (faite mercredi dans l’autre sens). 6 km pour arriver aux Mothées, 5 bons km de singles et déjà 165 m de grimpe engrangés. J’ai fait mon circuit en mode "pas trop énervé" car je savais que la suite allait bien me solliciter les jambes. 

   

   En effet, j’allais tourner dans le secteur que j’affectionne si je veux que ça tire "un peu" dans les jambes et ce vendredi soir, je n’ai pas fait semblant, je pense ! J’ai encore "bouffé" des côtes ! Après avoir quitté les Mothées, je me suis mis dans l’ambiance avec les premières bosses jusque sur les hauteurs de la Chaussée s/ Marne. Avant de revenir un peu sur mes pas pour me diriger vers le Trou des Loups. Je n’avais pas traversé cette vallée depuis un bon moment. 

   Une fois en bas, j’ai longé le bois que sur une bonne moitié, le soleil n’était presque plus présent dans le fond (c’est assez encaissé). Je voulais retrouver vite  la lumière (pas envie de tomber sur un loup). Un gros sapin mort barrait le passage et donc un peu de portage. 

    Puis, pour sortir de là, je me suis fait la grosse côte en herbe. Je dis grosse car même si elle ne dure pas longtemps, elle affiche un gros pourcentage (>18%). Genre de côte pour laquelle on aime bien arriver en haut et se dire "Bon, ça, c'est fait ! ". Mais qui se fait bien sur la selle quand on adopte le bon développement (tout à gauche pour moi -> 22x36) et garder le bon rythme. 

Je prenais ensuite la direction de la ferme de Mentarah. Une fois la ferme dépassée, j’ai piqué sur ma gauche vers la Cense des Prés avant de de me faire une belle longue descente (plus d’1 km) qui arrive au bout du vallon de la Come Michault. La nature était, comme je le constate quand je viens dans ce secteur, très calme et silencieuse. 

le bois du Trou des Loups

au bout de la Come Michault

   Le vent était totalement tombé, plus aucune éolienne ne tournait. Et donc, je prends aussi le temps d’apprécier ce genre d’ambiance particulière.

   Les côtes se succédaient les unes après les autres et au milieu du parc éolien d’Aulnay/la Chaussée, j’avais parcouru 26 km et accumulé 455 m de D+. 

   J’étais étonné de ce que j’avais déjà fait. Plutôt content. Je reviendrai vers Omey par les montées/descentes non loin de la RN44. Je vais traverser le village et finir mon parcours par le chemin de halage jusqu’à la maison.

   En approchant d’Omey, le soleil commençait à être bas sur l’horizon. Des sorties dans ce créneau vont devenir de plus en plus rares. C’est pour ça qu’en ce moment, je me dois d’en profiter encore un peu.

   Pas mécontent de mes chiffres du jour :

2h17 sur le VTT, 36,4 km faits mais une belle D+ de 527 m.

Ma moyenne en a un peu pâti : circuit singles du début (pas plus de 10/11 km/h en moyenne) + belles côtes mais belle balade de fin de journée dont je pense avoir bien profité.

Randonnée avec Visorando

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   Sur le chemin du retour, dans les fonds et à proximité des lisières d’arbres, je sentais la fraîcheur et l’humidité me tomber dessus, on sent qu’on arrive petit à petit à la fin de l’été. En revenant à la maison, le thermomètre n’affichait plus que 15° (en étant parti avec presque 23°).

  Encore une sortie bien comme il faut pour avoir des jambes en béton, sans crampes et durant laquelle j'aurai encore pris du plaisir. 
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RV(tt) le 12 septembre 2015