Après
un réveil sous les gouttes (un de plus) et une matinée bien
nuageuse, le ciel a bien voulu se dégager un peu en 2e
partie de matinée.
Du
coup, en début d'après-midi, ce 18 juin, l'appel du VTT m'a motivé
pour sortir. Cette semaine a été encore agitée par les successions
d'averses orageuses (le nettoyage de ma 2e partie
de toit n'avance pas vite), cumulant un peu plus les quantités d'eau
tombées ce mois-ci. Occupé aussi certaines fins de journée et donc
pas eu le loisir d'aller rouler.
Ce
samedi après-midi, il faisait bon, même si le vent de NW était
bien présent. En démarrant, je n'avais pas de but précis sur le
circuit que j'allais effectuer. Au final j'aurais un peu de distance,
de la dénivelée, quelques rencontres et une fin de parcours bien
agitée. Tels furent les ingrédients qui ont composé mon parcours.
Après
un peu de chemin de halage jusqu'à Omey, j'ai pris le chemin qui
monte vers les Mothées. Je les contourne par la droite avant de
passer par les arrières et de prendre quasiment le même parcours
que celui de dimanche dernier avec ma chérie, jusqu'aux Ormes, à proximité des éoliennes des 4 chemins.
Toute
cette partie se fera le vent de dos. Les chemins en herbe étaient
parfois bien humides voire très mouillés dans les fonds. Je pense
que ne pas aller rouler dans des singles étaient une bonne idée, ça
devait peut-être glisser. Pas la peine de tenter le diable.
Aux
Ormes, je passe au-dessus de la Moivre, je traverse la route de
Coupéville-Pogny puis ensuite ce sera une longue montée de plus de
2 km avec un pourcentage qui variera de 3 à 8 % et qui va
m'amener tout à droite de la carrière Omya de St Jean sur Moivre.
Je continue sur la droite avant d'aller chercher le chemin qui relie
Poix à la route de Courtisols. De là, j'arrive à voir au loin les
éoliennes de Noirlieu, toutes petites à l'horizon.
jolis coquelicots |
Je
prends un chemin en herbe, entre un petit bois et un champ de colza.
Non loin devant moi, une biche avec une belle robe fauve traverse
tranquillement (je suis à contre-vent), broute un peu le long du
chemin puis entre dans le champ de colza. Je ne la reverrai pas. Par
contre, juste après , dans un champ de luzerne fauché, j'aperçois
une grosse masse sombre et je réalise qu'il s'agit d'un sanglier
d'un beau gabarit. Je fais vite une photo (un peu floue).
C'est la
première fois, depuis que je fais du VTT que j'ai l'occasion de voir
un sanglier en pleine journée. Habituellement, ils sortent plutôt
en soirée ou au lever du jour. Je ne suis pas sûr que ça se
renouvelle avant un moment.
J'arrive
donc sur le chemin évoqué plus haut, en passant au milieu du bois
des Champs Julien, après plusieurs montées/descentes, et je
traverse la route de Courtisols, puis je longe les bois du Petit Ban
St Pierre et des Terres Notre-Dame, avant de reprendre la direction
de Pogny.
Arrivé
sur un point haut, en regardant vers l'Ouest, je me rends compte que
le ciel s'est bien chargé et qu'il y a des rideaux de pluie à
l'horizon. Vu le déplacement des nuages et ma position, j'espérais
y échapper. Bah, pas vraiment ! Le front de la perturbation orageuse
était bien large.
En
effet, après avoir dépassé Marson, je vais me retrouver sous
l'orage, ça claque autour de moi, le ciel est zébré d'éclairs et
ce qui devait arriver arriva, j'ai pris la pluie à partir de la
carrière de St Germain la Ville. Mes 5 derniers km allaient être
terribles. Une grosse pluie qui mouille bien avec le vent qui a un
peu forci, les chemins se transforment vite en mini-ruisseaux, les
parties en herbe se gorgent d'eau et moi je dégouline :
chaussures, gants, et tout le reste ; la totale. Moi qui évitait
au tant que possible les flaques d'eau sur certains chemins, là j'étais
bien servi. Je reviens vers Pogny par un chemin en herbe détrempé,
puis la pisciculture et enfin la montée le long de la RN44. Le pont
sous la Nationale, après la pisciculture, est noyé sous qques cm
d'eau. Le thermomètre est passé rapidement de 21 à 15° . Une fois
à la maison, en regardant ma station météo, le pluviomètre a
enregistré 10,5mm en moins d'1h ! Tu m'étonnes que j'étais
trempé. Ça s'est joué de pas grand-chose pour que j'y échappe !
Il aurait fallu que j'arrive sur Pogny 1/4 d'heure plus tard. J'avais
les mains tellement mouillées dans les gants que j'avais le bout des
doigts frippé au retour !
Ma
sortie, c'était :
→
48,7 km parcourus,
→
2h40 de temps roulé (qques pauses, 10 mn au total)
→
520 m de D+
les côtes ? ... même pas peur ! |
Au
final, j'aurais quand même fait un beau parcours, avec pas mal de
grimpettes, une ou deux descentes pour me faire décoiffer, avec une
météo agréable, du moins, avant les 5 derniers km !
Et
on reprendra un 2e gros orage 1h30 après mon retour.
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RV(tt) -- le 18 juin 2016
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