Je
me suis demandé si j’allais pouvoir faire une sortie ce samedi
après-midi. En effet, depuis le lever du jour, il pleuvait. Et ça
tombera presque jusqu’à midi. Et en plus, les T° ont opéré une
chute impressionnante.
Je
laisse passer 13h, puis 14h avant de me décider à me bouger un peu.
Le ciel n’était plus menaçant même si le soleil avait du mal à
percer. Par contre, et pour ne pas changer, le vent était là,
soufflant de l’Ouest. Je le subirai essentiellement sur le dernier
tiers de mon parcours.
J’allais
donc me rendre compte si la nature avait absorbé ou pas les 13 mm
tombés ce matin.
Comme
le thermomètre a du mal à grimper, j’enfile manchettes et gilet
sans manche. Bien content de m’être équipé ainsi.
Je
prends la direction de l’ancienne carrière Omya de Vésigneul
avant d’arriver à Longevas. De là, je vais rejoindre les zones
boisées du Vau Sardus et des Terres Notre-Dame avant de traverser la
route de Courtisols.
Je
me dirige vers le périmètre communal de Poix. Je vois le village
pas si loin que ça ainsi que le tombeau de Théodoric. Un tumulus
datant des batailles des Champs Calatauniques (en 450).
Je
vais commencer à songer à revenir en direction de mon village.
Avant de descendre vers St Jean s/ Moivre, je m’arrêterai le temps
d’une photo d’abord pour champ d’escourgeon envahi par des
coquelicots et pour une jolie petite fleur sur le bord d’un chemin.
Les
pluies de la matinée étaient visibles dans les fonds, dans lesquels
il y avait de belles flaques d'eau et aux carrefours de chemins,
parfois collants et donc glissants. Mais dans l'ensemble, les 13mm
avaient été bus par les sols en craie de la Marne !! Seuls les
chemins en herbe étaient encore mouillés.
Je
passe St Jean puis Dampierre, au milieu des éoliennes de la Vallée
de la Moivre. A partir de là, je vais avoir le vent de face quasi en
permanence. Encore une fois, il fallait donc appuyer sur les pédales.
Heureusement que c’était sur le retour, sinon ça aurait été
pénible. C'est
seulement dans ce secteur que je tomberai les manchettes. Le soleil
se montrait un peu plus généreux, mais la T° n'atteindra pas des
sommets.
Je
pensais contourner le massif des Mothées par la droite, mais un
canon épandait des jus de luzerne juste au niveau d’un des chemins
que je devais prendre et comme je n’avais pas envie de prendre une
douche malodorante (l’odeur ressemble à celle du lisier ! ),
je vais alors descendre par le chemin du dessus des Vaux Parfonds.
Je
remonterai par le chemin suivant (à 15 %, ça pique) qui
aboutit à l’entrée des Mothées au bois des Renards. Je traverse
donc les Mothées puis je rentrerai par le chemin principal.
J’ai
pu allonger un peu la distance, les sensations reviennent. Toujours
pas mieux dans les montées mais je pense que de ce côté, je ne
m’améliorerai pas.
Pas
grave, l’essentiel étant le plaisir de rouler et comme
aujourd’hui, en ne rencontrant personne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire