Si le vent d’Est avait moins soufflé, la sortie aurait pu être
impec. Mais avec des températures comme ce samedi AM et un ciel
bien ensoleillé, on a pu rouler, Stéphane et moi, dans de très
bonnes conditions. Mais pour Stéphane, tout ne se passera pas comme
il aurait voulu. J’y reviendrai (un peu de suspens !…)
Stéphane
m’avait proposé d’aller dans le single de Curvat, au-dessus de
Gravelines et en contrebas de la RN44. Et de faire quelques singles
avant d’y arriver. On
se retrouve entre Omey et Pogny, puis nous allons commencer par le
single de l’usine Omya en roulant dans une des nombreuses traces qui finit
presque à la hauteur de l’écluse de la Chaussée s/ Marne.
Puis
après un peu de canal, on entrera dans le single d’Ablancourt. Et
même si la partie haute est inaccessible (évoqué lors de mon CR de
samedi dernier), on profitera de l’endroit, abrité du vent et du
soleil. A Ablancourt, on reprend le chemin de halage, jusqu’à Soulanges,
puis on va attaquer la longue montée derrière un des lotissements
du village et ça va grimper jusqu’au point haut du Mt Jouy.
Après
une courte descente, de nouveau nous allons monter pour arriver au
bord de la RN44. On va la traverser à la hauteur de l’antenne de
Gravelines, puis Stéphane ouvre le chemin du single de Curvat.
Un
nettoyage récent était visible (restes d’un débroussaillage) et
on tombera d’ailleurs, sur la dernière partie, sur plusieurs
personnes équipées pour nettoyer le single. Ce qui expliquait les
branches coupées. Ce single roule super bien, avec des merlons de
craie dans certains virages donnant sur le talus, ce qui sécurise
ces parties-là. Top !! Une
fois sortis du single, nous allons remonter le vallon de Curvat par
un chemin agricole. Si sa première partie donne un pourcentage de
3-4 %, à partir du dernier virage ça montera jusqu’à 12 %.
Alors avec le vent de face sur le final, on était bien contents
d’arriver en haut.
Nous attaquerons peu après un chemin en
descente qui rejoint le GR14. Habituellement je fais de belles
pointes de vitesse sur ce tronçon, aujourd’hui j’ai dû me
contenter d’une vitesse qui ne dépassera pas les 41 km/h, à cause
du bon vent de face (encore) qui soufflait.
On
quitte provisoirement le GR pour arriver sur les arrières de St
Lumier avant de reprendre celui-ci qu’on suivra jusqu’à St
Amand. Dans les pâtures des veaux étaient un peu affolés à cause
d’un cheval avec qui ils vont cohabiter. Pas l’habitude de ce
genre d’animal pour ces jeunes bovins !
Petit
détour pour Stéphane pour dire bonjour à son oncle à Coulvagny,
puis nous nous ravitaillerons en eau au cimetière. Entre la chaleur
et le vent, il faisait soif. Environ 2 litres de bus sur la sortie !!
A l’abri du vent, plein soleil, le thermomètre du GPS dépassera
les 30° !!! Après
notre pause goûter et le plein des gourdes, nous allons traverser le
bois de Couvagny.
Stéphane me dit qu’il a l’impression d’avoir
les jambes en mousse. Moins de jus pour pédaler. Ça se confirmera
un peu plus loin lorsque nous sortirons du bout du vallon de la Côme
Michault. Peut-être un effet secondaire de sa première dose du
vaccin contre la Covid ou un coup de chaud … On refait une pause au niveau du carrefour de Mentarah. Et sa situation ne
s’améliore pas, ses bras aussi sont tout mous. Du coup, nous
allons adapter le parcours pour rentrer plus directement sur Omey.
Nous empruntons le long chemin en descente de Mentarah jusqu’au
silo de la Chaussée. Je vais surprendre un renardeau bien occupé le
long du chemin (et qui me verra au dernier moment). Stéphane va shunter la fin de notre sortie, en
rejoignant directement le canal au niveau de la Chaussée car la
moindre petite côte lui coûte de l’énergie. Je vais donc
l’abandonner au pont de la RN44 et je vais finir ce parcours en
solo. Je passerai devant l’élevage avicole, puis la grande
descente vers le pont d’Omey et je terminerai mon parcours par le
single à droite du canal et qui arrive à l’usine de
déshydratation.
Une
belle sortie malgré tout un peu gâchée pour Stéphane. En espérant
que sa forme revienne vite.
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RV(tt) - le 29 mai 2021