Rando à Verzenay : avec un goût d'inachevé 😢

  Suite aux bons échos de copains qui l’avait faite l’an dernier, ce dimanche, je suis allé à Verzenay pour la rando du club Bike Us. Je me suis donc rendu dans cette commune du vignoble de la Montagne de Reims.

 Je suis arrivé assez tôt car la journée s’annonçait chaude. Je me gare dans une des rues principales puis je me rends sur le lieu de l’inscription en VTT. C’est sur le site d’une Maison de Champagne.

 L’inscription est de 8€ !! Ca fait cher, habitué à des 5 ou 6 € ailleurs. On me remet un papier pour une tombola et pour une omelette au retour. Un sandwich aurait été été mieux venu. Tout le monde ne mange pas d’omelette. A mon avis, le tarif n'est pas justifié. D'autres clubs proposent au moins aussi bien à tarif plus raisonnable. 

 Je m’inscris sur le 35 km. Comme c’est en Montagne de Reims, je sais qu’il y aura de la dénivelée.

 Je me mets en route. Les 7-8 premiers km vont se faire au milieu des vignes. Le circuit va me faire passer au pied du Moulin de Verzenay puis avant d’attaquer les bois, je vais passer en dessous du phare de Verzenay. 

 Les chemins de vignes étaient soit très poussiéreux soit caillouteux. Pas d’excès de vitesse dans les descentes. Il fait déjà bon (25°) mais une fois dans les bois, il va faire meilleur (21°). Les traces sont sèches. Il y a encore par endroit de grosses flaques d’eau (pleines de moustiques) et quelques bauges à sangliers (avec de nombreux papillons). Le VTT rentrera propre.

 Je vais grimper jusqu’à rejoindre le CBR qui passe au-dessus de Verzy et à proximité du site des Faux de Verzy (les chênes tortillards bien connus dans ce secteur). Arrêt technique, je sentais depuis qques kms mon pneu arrière naviguer. Une épine certainement. Après vérification qu’il n’y avait rien dans le pneu, je change ma chambre à air puis je repars. Je croisais les doigts pour ne plus avoir de problème. Cette crevaison mettait fin à près de 3000 km sans encombre !

 Puis je serai au-dessus de Villers-Marmery. Je vais prendre une paire de descentes que j’ai reconnues, typées SP Enduro. Il y avait longtemps que je ne les avais pas ridées. Je n’ai pas trop lâché les Watts car sans protections, je ne voulait pas risquer la chute. Je vais me faire en particulier la Canadienne (mais le tronçon retenu sera la version light), située au-dessus de Villers-Marmery. Celle-là je l’ai descendue un peu plus speed en laissant derrière moi un nuage de poussière et en particulier la partie basse dans les goulets. Tip-Top ! Je dépasse même des vététistes à pied !

 J’arrive ensuite au premier ravito. Je me réhydrate car malgré la forêt, le thermomètre monte bien. Je refais aussi le plein d’une de mes gourdes. Je me sustente aussi. Les efforts, ça creuse. Ravito classique : crackers, quatre quarts, bonbons, bananes, oranges, chocolat, eau/sirop. Il y aura la même chose au 2e.

 Je suis rejoint peu après par Eric, que je n’avais pas vu depuis un bon moment. On discute un peu tous les deux avant que je reprenne le cours de ma rando. Et dans un sous-bois, j’ai dû avoir droit à une photo. Arrive ensuite la bifurcation des deux parcours 48 et 35 km. Et je vais faire une erreur de choix de couleur et partir sur le parcours long. Je ne m’en rendrais compte qu’en ayant la confirmation par un vététiste. Ca rallonge la distance et la D+ mais tant pis je suis engagé. Du coup, je ferai une partie de la Guilnôme et la Crâne avec ses épingles. Certaines passées à pied (trop de pente et épingles fermées). Il aurait mieux valu faire la 1ère trace en entier car la 2^e est quand même hard sur une rando ouverte au plus grand nombre.

 Je sors des bois pour me retrouver à la limite bois/vignoble au-dessus de Trépail. Quelques taons essaieront de m'embêter lorsque j'étais à découvert. Retour dans les bois (sans insectes ! ), je continue à cumuler de la D+. Je vais passer au pied de la Tour Brisset. Ouvrage datant de la fin du 19e et construite sur un style du Moyen-Âge. Étonnant de trouver ça au milieu des bois.

 A la ferme de Vertuelle, j’arrive au ravito 2. Je vais de nouveau bien boire et bien manger. Avec la matinée qui avance, la chaleur augmente peu à peu. Heureusement que je suis dans les bois.

 Je me remets en route, ça monte toujours puis après un changement de direction, enfin un peu de descente. Je n’en profiterai pas longtemps. La trace est pierreuse et sur une compression, ma roue arrière s’écrase sur une pierre et la sanction est immédiate. J’ai dû pincer la chambre et le pneu se retrouve tout de suite à plat. Je fais "flap, flap, flap" sur quelques mètres avant de m’arrêter. Je démonte la roue, j’ai une entaille d’environ 2 centimètres dans la chambre. Celle que j’avais changée après ma crevaison. Ca aurait été la même chose si ça avait été la roue avant (qui est en tubeless). Je savais alors que ma rando allait s’arrêter là ; après un peu plus de 31 km. Le ravito n’étant pas "très" loin, je décide d’y retourner. A pied, un bon 1,5 km c’est long !! Heureusement le principal est en descente.

 Et je vais me faire rapatrier sur Verzenay par un des organisateurs qui embarquera mon VTT dans un petit camion. Je me fais déposer directement à ma voiture. Je ne repasserai pas par la zone Départ et je repartirai à la maison.

 Je suis d’autant plus déçu que je me sentais bien. Pas de douleurs dans les jambes, j’avais plutôt la forme, j’avais grimpé les grosses montées sur la selle. Le parcours était bien sympa avec qques beaux singles Enduro. C’est rageant de terminer une rando de la sorte. Elle a eu vraiment un goût d’inachevé.

 C’est la première fois que je trouvais dans cette situation. Et ça ne serait peut-être pas arrivé si je n’avais pas fait cette erreur sur la couleur du balisage de mon parcours. Trop tard pour les regrets !!!

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RV(tt) - le 2 juillet 2018