J’ai
attendu le début de soirée pour aller rouler Vendredi soir. En
effet, les températures de la journée ayant été élevées (>32° au soleil), j’ai
préféré sortir un peu plus tard pour profiter au mieux de ma
rando. Je
me suis mis en route lorsque la demi de 18h a sonné au clocher de
l’église.
Ciel
bleu, beau soleil et pas de vent. Le thermomètre frisera quand même
les 30° sur qques km, mais dans l’ensemble, il faisait bon.
Je
suis allé tourner dans le même secteur que mes deux dernières
sorties, c’est-à-dire là où j’étais sûr de faire de la
dénivelée. Et j’ai été gâté.
Tout ça, histoire de mettre mes
jambes à l’épreuve. Le Roc d’Azur, c’est dans 6 semaines !!!
J’ai
commencé par les côtes le long de la RN44 en direction de la
Chaussée, puis ce sera les chemins en montagnes russes et en ligne
droite jusqu’au-dessus d’Aulnay l’Aître. Quelques belles
descentes à bonne vitesse (entre 55 et 60 km/h) mais aussi de
nombreuses côtes à 8-10 %.
J’arrive au bout du vallon de la
Côme Michaut, je prends ensuite en point de repère les bois du rû de Coulvagny.
le bois du rû de Coulvagny |
Grosse grimpette (le GPS indique 20%), le cardio monte
fort (comme la côte). Heureusement, ça ne dure pas. Puis je pars
vers le Nord, pour me diriger vers le vallon de Brunelle. Je vais
rouler abrité du soleil, il fait toujours bon. Au début ça monte
tranquille (4 % sur les ¾ du segment), puis le pourcentage
augmente, passe de 6 à 8 pour finir à 10 % au chemin de la
Cense des Prés.
Un
fois en haut, je m’arrête un instant pour apprécier le paysage
mais surtout le calme environnant. Car la nature est totalement
silencieuse, il n’y a aucun bruit. Je le constaterai encore
plusieurs fois au cours de ma sortie. C’était assez étonnant et
incroyable. J’appréciais ce silence !
Au
loin, il y a quelques nuages de poussière des tracteurs qui
travaillent dans les champs. Je
descends sur Mentarah, je passe devant la ferme puis je commence à
remonter vers les éoliennes des 4 Chemins. Ma D+ se cumule et je
venais de battre celle de ma dernière sortie :
364 m au km
17 (km 22.2 mercredi) !!! Mais contrairement à mercredi, j’allais continuer à
cumuler.
Mentarah |
Au
lieu d’aller jusqu’aux éoliennes, je prends à gauche, pour
aller vers les bois du Trou des Loups. Ca descend (un peu), puis ça monte bien (encore), après, une descente très rapide dans le fond du vallon, sauf qu’ensuite ça
grimpe fort à plus de 12 %. Un fois sur le point haut, j’arrive
au milieu d’un autre parc éolien, celui de la Moivre. J’aperçois
pas loin un renard qui gambade dans un champ de luzerne (j’en
verrais plusieurs hier soir), pas mal de lièvres et de lapins et
beaucoup de perdrix, mais aucun chevreuil.
Après être passé au millieu des éoliennes, je
descends sur Francheville, passe la vallée de la Moivre pour
remonter du côté des bois du Marsonnet. J’arrive au-dessus du
bois, je passe tout au bout à droite pour rejoindre les chemins
entre Marson et Pogny. Il est déjà plus de 20h et les ombres (dont
la mienne) s’allongent.
Après avoir traversé la route de Marson,
je continue de monter. En arrivant sur les arrières de la carrière
Omya à St Germain, les températures commencent elles à descendre
au fur et à mesure que le soleil fait de même sur l’horizon. Je
vais profiter du beau coucher de soleil sur la Montagne de Reims au
loin.
La fraîcheur arrive dans les fonds de champs (21° avec de
l’humidité parfois bien ressentie).
Je vois Pogny, qui est encore
à quelques km et je me rapproche de la RN44. Fini le calme où
j’étais auparavant. Il y a moins de lumière, je peux enlever mes
lunettes de soleil, les véhicules ont déjà allumé leurs phares.
J’arrive à la maison, il est 20h50.
il commence à faire bien sombre |
J’aurais
roulé 2h14, parcourus 38,1 km pour une D+ de 580 m (soit un ratio de 15.2 pour 1 : plus de 15m montés pour 1 km parcouru).
J'aurais donc fait des km "utiles" ! Une sortie que
j’aurais vraiment appréciée, même si ça a parfois tiré sur les
jambes (mais sans crampes). Mais j’avais rempli mon objectif fixé :
faire de la bosse et j’ai donc été servi. Je pense qu’il est
possible de faire mieux mais avec un peu plus de temps. A réfléchir
pour une prochaine fois.
Les
jours raccourcissant sérieusement, il va devenir difficile de sortir
en début de soirée sans rentrer à la nuit qui arrive vite
désormais. Mais mon horaire de sortie était exceptionnel et lié
aux fortes températures du jour. Par contre, j’en aurai profité
pour voir le soleil se coucher, et ça, c'était bien sympa !
le soleil disparait sur l'horizon |
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RV(tt) -- le 22 août 2015
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