Grand parcours, loin à l'Ouest

    Une sortie qui va m'amener loin vers l’Ouest pour un vrai parcours de plaine assez long et un dénivelé moyen. 

    Je connaissais la plupart des endroits où je suis allé rouler, avec cependant qques chemins que j’ai découvert. Je me suis approché de la vallée de la Somme, au-dessus du village de Villeseneux.

    Je suis parti assez tôt ce midi car en regardant les prévisions météo, il devait pleuvoir en fin d’après-midi. Mais ouf, je passerai à côté de l’averse orageuse. Il a fait très chaud pendant un moment (parfois plus de 30°) mais les T° chuteront avec la perturbation qui arrivera (-10°). Et d’un temps ensoleillé, je passerai à un ciel bien couvert. En plus, le vent orienté SW s’est fait bien sentir sur environ 40 kms quand je l’avais de face.

    Je vais passer plusieurs vallées. D’abord celle de la Coole à Cernon, puis après le village de Vatry, j’arriverai à Soudron, dans la vallée de la Soude, après avoir traversé la ligne SNCF qui ne sert pas souvent !

    A Soudron, la rivière coule claire, mais avec peu de fond. Pas de risque d’y trouver des poissons. Mais au moins, ça apporte de la fraîcheur.

    Une fois passé Soudron, je voyais, encore un peu loin, le Mont Aimé, à gauche de la Montagne de Reims (avec les vignobles de la Côte des Blancs).

    Je n’étais qu’à qques kms de la vallée de la Somme et du village de Villeseneux, point le plus éloigné de ce parcours.

    Je vais me retrouver ensuite au milieu des champ pétrolifères qui avait fait l’objet d’une sortie spécifique il y a qques mois.

    Je prendrai un chemin qui va suivre durant 4km par son côté droit une lisière de sapins. Une fois au bout, l’aéroport de Vatry semblait assez proche (j’en ferai le tour lors d’une sortie programmée).

    Je vais traverser (par dessus ou par dessous) pour la 2^e fois la route de Troyes, le voie ferrée où il n’y a pas de trafic et l’autoroute A26.

    Sur les arrières de Bussy Lettrée, je regardai un canon d’arrosage de pommes de terre et j’en ai profité pour m’offrir une petite douche bienvenue sous ce canon qui portait jusqu’au chemin où je me trouvais. Il faisait 32° et et donc ça m’a fait du bien. Une fois reparti, je ne resterai pas mouillé longtemps, car entre l’air et les T°,  je vais rapidement sécher.

    J’arrive à Dommartin-Lettrée. J’avais prévu d’y faire une halte pour refaire le plein de mes gourdes. Une était vide et dans l’autre restait à peine 1 quart. Je les viderai presque en totalité toutes les deux pour revenir chez moi. J’ai dû avaler presque 3 litres cet après-midi.

    Je sors de la vallée de la Soude et depuis un point haut, je me rends compte qu’au SW, le temps est en train de changer. Ça se couvre sérieusement, de gros nuages se forment, je vois même la pluie tomber. Vu mon axe retour, le sens du vent et la position de la perturbation orageuse (j’ai entendu le tonnerre), je devais échapper à celle-ci. Et effectivement, je n’aurai droit qu’à quelques gouttes, même pas de quoi mouiller un chat (quoique le mien ne craint pas la pluie).

    Côté culture, beaucoup de champs de céréales ont été fauchés, mais il y a encore du travail. Le chanvre a profité des qques pluies récentes pour bien pousser et j’ai pu voir les premiers tournesols en fleur. 

    La luzerne (quand elle n’était pas fauchée) était elle aussi en fleur et comme c’est une plante mellifère, j’entendais le bruissement des abeilles et bourdons, attirés par cette plante.

    Je reviendrai dans mon village par les hauteurs de la vallée de la Guenelle avant de rejoindre la Marne. Des éoliennes vont sortir de terre dans qques semaines. 3 chantiers sont en route.

    Une fois passé St Martin aux Champs puis Cheppes la Prairie, j’irai prendre un bout du GR14 accompagné là aussi par qques gouttes. Pas de quoi coller la poussière.

    Pas beaucoup d’animaux rencontrés cet après-midi, hormis 2 lièvres et 1 lapin. Par contre, avec les champs fauchés, j’ai vu de nombreux rapaces qui chassaient (buses et faucons essentiellement).

    Un bon parcours, avec encore le vent de face, trop souvent, et malgré l’AE, par moment, ça devenait moins agréable. Mais en gérant mon autonomie au mieux, je suis revenu avec plus de 30 % de réserve et à priori environ 30 kms d’autonomie. J’avais donc encore un peu de marge. Et j'ai quand même bien pédalé en musculaire.

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RV(tt) - le 4 juillet 2023