Un
des rendez-vous à ne pas manquer en matière de randonnées
marnaises, c’est la Rando d’Argonne. Ma dernière participation
remontait à 3 ans, ayant goûté précédemment à la Trans’Orient
dans l’Aube.
Temps
mitigé ce dimanche matin, nuageux, ambiance orageuse. Il a un peu
plu pendant la nuit mais il fait déjà bon. 17° en arrivant à la
Grange aux Bois, lieu du départ. Le ciel se dégagera en matinée.
Le
temps de m’équiper, de discuter avec qques vététistes de
connaissance, je vais m’inscrire. Je choisis le 35 km, sachant
qu’en forêt d’Argonne, les circuits sont souvent exigeants. Je
préférais profiter de la rando tout en restant frais. Au final, ça
sera à moitié vrai.
Juste
avant de me mettre en route, je rejoins quelques camarades de sorties
du club de Couvrot : Mickaël, Stéphane, Fabrice, Corantin,
Maxime, Jérôme, Thomas et Thierry.
Ils
partent tous sur le 50. Au final, je me retrouverai avec certains
assez rapidement.
Mise
en route par le parc aventure d’accrobranche. La rando va se passer
presque intégralement dans les bois. Puis je prends ma bifurcation
sur le 35, ça descend, vite, c’est agréable, et il fait frais,
pour l’instant ! En arrivant dans les fonds, il y a quelques
bourbiers, pas toujours bien évitables. Ca colle aux roues. Au gré
des kms, je rencontre, comme à quasi chaque rando extérieure, des
lecteurs de mon blog qui suivent mes activités et le contenu de mon
agenda des randos (ils se reconnaîtront puisqu’ils me lisent).
Avec le nom de mon blog sur mes tenues, je suis identifiable !
Passage
délicat du côté du km 5,5. En effet, je passe sous la ligne SNCF
Châlons/Verdun. L’ouvrage est composé d’une passerelle étroite,
il y a un ruisseau qui coule dans le fond. Il fait très sombre.
J’avance, un peu à l’aveugle, en me tenant à la rambarde, en
gardant bien mon axe sur le plancher de la passerelle.
Visorando
Sur
le parcours, il y a de nombreux cours d’eau alimentés souvent par
le drainage des coteaux boisés. Ca sent l’humus et l’humidité
est présente, il a dû certainement pleuvoir un peu plus ici qu’en
Champagne Crayeuse où j’habite. Sur les chemins, je vois parfois
de petites grenouilles qui traversent. Il y a aussi de nombreux scarabées sur le sol.
Peu
avant le km 8, je m’aperçois que ma roue avant a un comportement
bizarre. Et pour cause, j’ai une crevaison. Je m’arrête. Comme
je suis en Tubeless, je me dis qu’un regonflage sera suffisant pour
continuer. Et bien non ! Une grosse épine est plantée dans
mon pneu, le préventif ne compense pas. Les limites du Tubeless !
Bon, il ne me reste plus qu’à installer une chambre à air. En
commençant par nettoyer autant que possible le produit préventif
dans le pneu (et d’enlever la terre sur le pneu) plusieurs
vététistes passent devant moi, me proposant pour certains leur
aide. Et me récupère alors une partie de la bande de Couvrot :
Mika, Stéphane, Thomas, Fabrice et Romain. Ils vont me donner un
coup de main pour réparer. Avant de remettre une chambre, je vérifie
l’intérieur du pneu. Il y a plusieurs épines plantées que je
retire. Je remonte le pneu et je regonfle. Mais la pression ne monte
pas. Et pour cause, après re-démontage et vérification, je trouve
une nouvelle épine pas vue précédemment. Grrrrrrrrrr ! Thomas
me colle une rustine. Remontage, regonflage et enfin, c’est
reparti. Avec tout ça, la pause aura duré 30 mn. Je repars avec le
petit groupe (merci d’être resté avec moi ! ). Le tracé est
plaisant, quelques beaux singles, de grandes descentes longues et
rapides et des montées hards. Si certaines, je suis passé sur la
selle pour d’autres, c’était mission impossible. C’était même
parfois éprouvant d’être obligé de pousser.
Km
13, le premier ravito, non loin de l’aire de repos de la Fontaine
d’Olive sur l’A4.
de quoi se faire piquer les jambes |
Micka, Thomas et Romain (de dos) |
On
arrivera aux Islettes sur la D3 entre Ste Ménéhould et Clermont en
Argonne (haut lieu des batailles de la 1ère Guerre Mondiale). Je
quitte mes camarades qui continuent sur le 50. Le 35 se poursuit par
une montée sur 500 m à bon pourcentage (10%). Et je retrouve peu
après mes camarades.
On poursuit la rando de nouveau ensemble. On
alterne belles montées, belles descentes (dans des goulets ou
d’anciennes tranchées), quelques singles. On emprunte
régulièrement des circuits référencés FFC en Forêt d’Argonne.
Traversée ensuite du village de Florent en Argonne.
Puis on arrivera sur le 2e ravito au Km 30, au Sud de Vienne la Ville, en ayant longé auparavant plusieurs étangs en cascade. Joli coin pour les pêcheurs.
On y passera par les deux côtés. Je me dis qu’il me reste environ 5 km avant le retour. Ca devrait aller. Même si je ne tiens pas une super forme ce Dimanche, les jambes n’étant pas douloureuses, j’allais pouvoir terminer cette rando plutôt bien. Mais comme la Grange aux Bois était encore bien loin, je me suis alors posé la question de savoir à quel moment j’avais raté une bifurcation de mon parcours initial choisi. Les kms s’accumulent, je passe le cap des 35. Je perds mes camarades de ride suite à un passage dans un bourbier qui me fera perdre du temps à chercher la trajectoire qui me salirait le moins.
Il fait bien plus chaud, je
sens que je commence à avoir ma dose lorsque mon GPS m’indique que
j’ai dépassé les 40 km. Je sens l’arrivée proche lorsque je
reconnais une dernière longue montée qui débouche peu avant
l’entrée de la Grange aux Bois. La fin du parcours se passe au
milieu d’un parc ludique avec des creux et des bosses mais je le
traverse avec moins de motivation. J’ai hâte d’arriver. Et je
retrouve enfin ma voiture.
Romain et Thomas |
Puis on arrivera sur le 2e ravito au Km 30, au Sud de Vienne la Ville, en ayant longé auparavant plusieurs étangs en cascade. Joli coin pour les pêcheurs.
Fabrice |
Thomas |
Stéphane (au centre) et Mika |
On y passera par les deux côtés. Je me dis qu’il me reste environ 5 km avant le retour. Ca devrait aller. Même si je ne tiens pas une super forme ce Dimanche, les jambes n’étant pas douloureuses, j’allais pouvoir terminer cette rando plutôt bien. Mais comme la Grange aux Bois était encore bien loin, je me suis alors posé la question de savoir à quel moment j’avais raté une bifurcation de mon parcours initial choisi. Les kms s’accumulent, je passe le cap des 35. Je perds mes camarades de ride suite à un passage dans un bourbier qui me fera perdre du temps à chercher la trajectoire qui me salirait le moins.
un des bourbiers |
Résumé de ma rando en chiffres
Moi
qui voulait me contenter du 35 km, j’ai presque 10 km de plus dans
les jambes. Hormis ma crevaison, j’aurai passé une bonne matinée
dans un cadre bien sympa pour rider (la forêt d’Argonne est quand
même belle) et heureusement souvent pas tout seul.
J’espère
finir le mois d’Août sur le VTT mais la météo semble pessimiste
pour la 2e partie de semaine.
bronzage local |
RV(tt) - le 28 août 2017
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