Après
les quelques averses de la matinée, le soleil semblait revenir en
début d’après-midi. Le temps de me décider pour savoir si
j’allais sortir le VTT ou pas, il était plus de 15h.
Côté
Ouest, le ciel avait meilleur aspect. Ca partait bien. Il y avait un
vent assez soutenu venant du SW.
Je
vais pousser jusqu’à Soulanges par le chemin de halage avec une
incursion dans le single d’Ablancourt. Il y a souvent de grosses
flaques d’eau consécutives aux 15 mm tombés pendant la
nuit. J’en ferai parfois les frais sur mon circuit car pas
toujours évitables. Je suis partiellement protégé du vent par le rideau d'arbres le long du canal.
Jusque
là, mon parcours était assez plat. Ca va vite changer dès que je
vais attaquer la première côte derrière le lotissement de
Soulanges et ça va continuer jusqu’au Mont Jouy. Le ciel est toujours assez bien dégagé et le thermomètre reste bien au-dessus des 20°. Il fait bon, quoi !
Je
reviens vers Soulanges juqu’à la ferme située peu avant le
cimetière pour remonter par le vallon de Bel Air jusqu’à la RN44.
Après
la descente le long de la RN44, qui se termine près du moulin de la
Chaussée, je suis sur le GR14 sur lequel je resterai qques kms. A
Aulnay l’Aître, je le quitte, traverse un bout de la commune puis
de nouveau de la grimpette pour arriver au milieu des éoliennes du
Mont Billard. Ce sera le point culminant de ma sortie. D’ailleurs
depuis ce point, je me rends compte qu’au loin, le temps commençait
à se charger par l’Ouest. J’ai même l’impression que ce sont
des rideaux de pluie qui approchent. La question que je me pose à ce
moment : va t’il pleuvoir ou pas ?
J’enchaîne avec une grosse descente, au niveau du bois de la Tessenière. Dans le fond, je me suis fait une frayeur. La poussière de craie est devenue un mélange d'une boue instable avec les pluies de la nuit, qui forme des flaques, dans laquelle je vais faire une embardée. A plus de 50 km/h, si j’avais volé, ça aurait été terrible. Mais comme je suis passé vite (et heureusement), j’ai pu, de justesse, garder le contrôle. Par contre, je me suis retrouvé bien crépi, ainsi que mon VTT sur le côté gauche. Je m’en tire bien. Tous les changements de direction étaient limites, à chaque fois, à cause de cette poussière de craie devenue gadouilleuse.
Visorando
le ciel se charge !!!! |
J’enchaîne avec une grosse descente, au niveau du bois de la Tessenière. Dans le fond, je me suis fait une frayeur. La poussière de craie est devenue un mélange d'une boue instable avec les pluies de la nuit, qui forme des flaques, dans laquelle je vais faire une embardée. A plus de 50 km/h, si j’avais volé, ça aurait été terrible. Mais comme je suis passé vite (et heureusement), j’ai pu, de justesse, garder le contrôle. Par contre, je me suis retrouvé bien crépi, ainsi que mon VTT sur le côté gauche. Je m’en tire bien. Tous les changements de direction étaient limites, à chaque fois, à cause de cette poussière de craie devenue gadouilleuse.
Visorando
Le
soleil se cache peu à peu. Pââââs bien ! J’arrive au pied
du bois des Vaux Parfonds, je remonte par le chemin côté droit. Ca
y est, le soleil a disparu. Je fais le tour et à peine au bout du
bois, je prends les premières gouttes. Le temps est bouché à
l’Ouest, il y a même tonnerre et éclairs sur la vallée de la
Moivre. La météo se dégrade très vite. Pour finir mon parcours,
je vais aller faire un tour dans les singles des Mothées. Et à
peine j’attaque le single de la Sapinière, que la pluie augmente
d’intensité. Je suis un peu abrité sous les sapins. Le vent
souffle plus fort, il est bruyant dans les arbres et dans la Sapinière, il fait sombre. Le thermomètre se casse la figure. De
22° sur Aulnay l’Aître, mon GPS indique tout juste 13°.
circuit Mothées |
En sortant de la Sapinière, je vais chercher l’entrée du single du bois des Renards. Je me contenterai de la trace en bord de bois, côté Ouest. Puis ce sera le single du Plateau mais jusqu’à la 1ère montée. Je ressors pour récupérer l’autre partie remontante et je vais faire ce single à l’envers. Je vais m’y faire tremper par la pluie qui tombe bien sûr, mais aussi par les arbres qui s’ébrouent sur moi à chaque coup de vent. Là aussi la craie à vif est glissante. Les quelques petits coups de cul se finissent en patinant. Je quitte les singles du massif des Mothées pour rentrer chez moi. Il pleut toujours aussi fort et il tonne aussi. Je dégouline. Mes gants sont trempés, ils gouttent. Mon maillot lui est détrempé. Avec mes jambes mouillées et les températures bien descendues, les muscles deviennent douloureux dès que j’appuie plus fort sur les pédales. Il est temps que je revienne à la maison. 10 km à rouler sous la pluie, c’était plus que suffisant. Dure fin de parcours ! 30 mn après mon retour, le soleil était revenu !!!
Encore
une bonne semaine avec 4 sorties et un bon cumul de 159 km. La forme
est là, pourvu que ça dure ..... Encore un mois ?
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