Plus
de 15 jours sans rouler, à la fin ça donne l’impression d’un
léger manque.

Au
départ, j’avais envisagé une rando dans la Meuse et puis,
compte-tenu de ce que je viens de rédiger juste avant, par rapport au temps, je me suis
rabattu sur une sortie locale. En plus, pas envie de faire une trop
grosse boucle, alors j’ai opté pour une sortie "singles".
Un peu de canal pour faire tourner les jambes jusqu’à Omey, puis
le single Omey-La Chaussée. Un circuit que je n’avais jamais fait
comme ça jusqu’à présent : je suis monté dès l’entrée
par l’épingle pour arriver à la grande descente, puis à la 1° bifurcation, je suis resté sur la trace du bas, avant de prendre la
rampe qui ramène sur l’axe de la descente technique, puis j’ai
récupéré la trace qui sort à l’écluse. A la Chaussée, je suis
allé vers les Malandaux, avant d’arriver face aux Mothées, en
prenant un peu de bosses. Ça m’a conduit devant la première
éolienne installée sur le coin, celle de la Côte l’Epinette (emplacement sur mon plan).
Ses
3 pales sont au sol, il reste le corps et la nacelle de la machinerie en place.
Révision ? Problème technique ? N’empêche que ça fait
drôle de la voir comme cela.
Pour ce début de sortie, le soleil était encore un peu présent.
Je
suis donc revenu vers les Mothées et réalisé un beau circuit sur
le spot pour prendre le meilleur tracé possible. Je pense que je
suis arrivé à ce que je voulais, sans chevaucher ma trace : le
Bois des Renards, les Ruches, le Plateau via la boucle variante (j’y
ai croisé 2 vététistes), puis en sortant de ce dernier single,
celui des Erables pour faire le talus, et arriver à la grande
descente, et pour finir à cet endroit, le single qui tape bien qui
longe le chemin des Mothées, côté Francheville. Enfin, un tour
dans la Sapinière avant de filer (c’est le bon mot) vers
Francheville à presque 55 km/h après ce spot.
Après avoir passé
le bois du Mont Familiot, un chevreuil solitaire (un peu comme moi ce
matin) gambadait au milieu des champs.
Le vent soufflait avec de
bonnes rafales et en l’ayant de travers, j’avais l’impression
de rouler penché et d’être constamment emmené sur la
droite !
Autre
secteur de singles : les Bois du Marsonnet. Si, pour aller vers
les Mothées, j’ai pu profiter d’un vent favorable (puisque je
l’avais dans le dos), pour arriver au Marsonnet, je commençais à
subir pour la première fois, le vent de face. Ça n’a pas duré
longtemps, heureusement, car j’ai pris la lisière droite du bois (les hautes herbes m'ont bien mouillé les pieds). Ensuite, le chemin dans les racines avant de monter le dévers dans
les Sapins. J’ai continué sur le chemin abrité avant de faire le
single qui finit sur la piste forestière. C’est là que je me suis
rendu compte que les pluies des derniers jours avaient suffisamment
mouillé le sol pour le rendre glissant, j’ai failli partir
plusieurs fois par terre, car la trace était bien humide et même
collante. Si jusque là, je ne m’étais fait que moucheter, j’ai
un peu chargé les roues dans ce coin et j’ai eu droit à quelques
projections de terre. J’ai d’ailleurs sali mon VTT sur le
Marsonnet.
Le ruisseau coule toujours autant de bout en bout. En
sortant du single à Fontaine Bénite, je suis resté à l’abri,
puis j’ai traversé la route de Marson avant de reprendre de la
hauteur sur les chemins en face du Marsonnet.
Dès que j’ai tourné
sur la gauche, j’ai pris le vent pleine face (jusqu’à
Vésigneul). Usant !! Car le chemin est en faux-plat montant. En
plus, le ciel se chargeait sérieusement. Le secteur en direction des
côtes de la Coole et de Vitry le François était gris très foncé
et on pouvait aisément constater que là-bas il pleuvait.
ciel bien gris au sud-ouest |
ciel plus dégagé vers Châlons |
J’ai
d’ailleurs eu droit à quelques belles gouttes, cinglantes. Juste assez
pour me refroidir les cuisses dont les muscles, du coup, commençaient
à faire mal : pluie + froid (la T° a perdu 2°)+vent+effort
pour compenser, pas top. J’ai croisé un jogger de Pogny, bien
téméraire, et je suis arrivé sous le pont de la RN44 à Vésigneul,
traversé le village et je suis entré dans le single (à l'abri) le long de la
Moivre qui sort au silo. J’ai croisé 3 vététistes dans la
première partie.
Une
fois arrivé au silo, j’ai fait un petit break puis je suis arrivé
à la maison.
Bilan
de cette sortie décoiffante (quoi que, pas trop dans mon cas) : 33,50 km,
380 m de D+, 2h20 de temps roulé.
J’aurais au moins échappé au
gros de la pluie mais pas totalement au vent (la météo parlait de
rafales à 50 km/h, on ne devait pas en être loin). De Marson à
Vésigneul, j’ai un peu tiré la langue. Quant à ma forme, j’ai
bien senti que 2 semaines sans rouler, il me manquait un peu de
souffle, mais au niveau technique, ça a été, mais le Pitch a dû
aussi compenser les km que je n’avais pas fait ces derniers temps.
----
RV(tt) - le 11 mai 2014
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire