Mardi 23 juillet , deux randos pédestres au programme. La
première le matin, au départ de notre gîte pour découvrir le
Moulin et la Cascade de Chambeuil. On commence par un peu de route puis à partir du village de Chambeuil, on va grimper dans les bois, pour arriver tout d'abord au moulin, qui
date de 1811.
Il reste devant, 2 anciennes meules. Le canal qui
l'alimentait ne coule plus, le cours principal du ruisseau est juste à côté. On entendait l'eau sur les rochers.
Nous irons ensuite presque jusqu'au pied de la
cascade par un tout petit sentier. La végétation a tout envahi, du
coup la cascade est un peu moins visible. On rentrera presque par le
même tracé. 4,15 kms et 145m de D+ quand même !
L'après-midi sera consacré à l'ascension, car il n'y a pas d'autre mot pour qualifier l'effort, du Puy Mary. Avec le Plomb du Cantal, il faisait partie des lieux qu'on voulait voir, en priorité.
Nous posons la voiture au parking du Pas de Peyrol, départ de notre marche, situé à 1500m d'altitude. Il y a un peu de monde, mais l'accès au Puy Mary a été aménagé avec de larges marches sur une grande longueur, ce qui fait qu'on circule assez bien.
Puis, on va monter, pas longtemps, mais la pente est raide. Régulièrement, nous nous retournons pour admirer le paysage qui change au fur et à mesure de cette ascension, et avec le ciel qui est dégagé, la vue est magnifique, on en prend plein les yeux. Les volcans ont façonné les paysages avec un rendu très tourmenté.
Et après un dernier effort, par un accès
plus étroit, nous arrivons enfin en haut du Puy Mary qui culmine à
1755m.
On a pris 190m de
dénivelé en un peu plus de 700m d'ascension !!! La difficulté
pour y arriver a été vite oubliée car de là haut, la vue à 360°
est grandiose. Vallées, montagnes, crêtes, Puys, l'environnement
est incroyable de beauté.
Nous y resterons assez longtemps pour ne rien oublier de ces paysages. La descente a été plus aisée. Retour à la voiture un peu cassés par cette belle rando, pas longue (2 kms au total), mais physique.
Paysages au retour
Mercredi 24 matin, première sortie vélo. Pas évident de faire du "vrai VTT". J'étais peu enclin à faire de la descente. Avec les pluies du WE, j'ai vu les Riders et les vélos bien boueux. Ça m'a dissuadé de faire des descentes (risques de chutes). J'avais pourtant pris mes équipements (intégral et protections). En plus, les pistes sont très caillouteuses, on a pu le constater sur notre rando du Lundi. Les chemins sont très cassants. Du coup, les deux sorties vélo nous ferons faire de la route. La plupart des routes empruntées étaient calmes avec très peu de circulation, voire parfois pas du tout et régulièrement dans les bois. Par contre, on prend vite du dénivelé. On a apprécié tous les 2 l'AE. On n'aurait sûrement pas fait autant de D+ sans. Malgré tout, nous reviendrons avec pas mal d'autonomie, donc on a bien géré nos efforts !
Les hectomètres en
montées sont longs mais les kms en descente trop courts car très
rapides, avec pour moi, la plupart du temps, des pointes dans une fourchette entre 55
et presque 65 km/h. Sur le goudron, j'ai pu me lâcher. Christelle
aussi, qui frisera souvent les 50 km/h. Plus prudente depuis ses
côtes cassées !!!
Sur notre première sortie vélo, nous avons décidé d'aller jusqu'au col de Prat de Bouc. A peine partis du gîte, on va attaquer la montagne, dans la forêt, en passant sous la ligne SNCF d'Aurillac/St Flour. Des virages en épingles et de la pente jusqu'à 14 % sur de bonnes distances, avec une fois en haut de cette première belle côte, à la Bastide, de superbes paysages.
Montée suivie par une belle et longue descente en
partie dans les bois, avec qques virages, qui finit en contrebas de
Murat. La montée suivante sera moins raide (8-10 % quand même) mais longue pour arriver à Albepierre que nous traverserons à l'aller et au
retour, ce beau village est niché au fond de la vallée du Lagnon
(qui prend sa source à Prat de Bouc).
Puis nous allons continuer à
prendre de la hauteur avec une nouvelle longue montée, jusqu'à Prat
de Bouc.
A la sortie du bois, nous arriverons face à un panorama
grandiose sous le Plomb du Cantal au milieu de la combe où nous
avions fait notre rando la veille. Il fait super beau, le ciel est
bleu, la T° idéale et nous sommes à 1392 m ! Nous resterons
un peu sur place pour apprécier le cadre.
Puis direction la maison, en partie par la même route et donc d'abord la descente vers Albepierre. Le vélo prend de la vitesse presque tout seul, j'ai pédalé juste pour me lancer. Le pied !!
C'est dans Albepierre que nous changerons de direction pour aller grimper le Col de la Molède, en passant par le hameau du même nom. De nouveau de gros pourcentages 10-12-14 et même 16 %. Et ça montera pendant pas mal de kms.
Sur mon Gordon, je me suis contenté du mode Eco pour faire les montées, même les plus raides, ce qui fait que les jambes étaient bien sollicitées aussi. Une fois passé ce Col, via une route forestière, interdite aux voitures, nous descendrons quasiment tout le temps jusqu'à l'arrivée en retrouvant une partie du parcours Aller. Belle sortie de 31,6 kms pour 1037m de D+, qu'on a appréciée tous les deux.
Mercredi, après une matinée tranquille sur place, nous partons de nouveau dans la vallée de la Jordanne, à Mandailles pour une nouvelle rando. Ce ne sera pas la plus intéressante, même si les paysages sont toujours aussi beaux, son intérêt a été plus limité. Après être sortis du village nous empruntons un sentier caillouteux, à découvert, qui, en moins de 2kms, nous fera grimper de 300m.
Peu d'ombrage pour arriver dans une pâture où va se trouver la piste qui va peu à peu redescendre vers la vallée de la Jordanne. Cette piste est entourée par un fil qui délimite les zones de pâturages.
D'ailleurs, on ne rencontrerons pas QUE des vaches, mais aussi un cheval en liberté ! Lorsque nous passions dans les fonds, l'eau traversait les chemins, on l'entendait chanter quand elle courait au milieu des pierres.
La dernière partie
de cette rando se fera presque à plat dès qu'on approchera de la
Jordanne, avant l'entrée de Mandailles. 5 kms parcourus et presque
400m de grimpés. Il restait 2 jours de vacances qui seront encore bien occupés.
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